BeîLJud.
>*• 2J. IV.
'3 Ex t r a i t d’ un V o y a g e ÿ
» Mer de Tybériade^ll y a , fur le, fomme©'
„ de la Montagne, des Ruines eonfidérables
„ d’une groife Ville , qui fut prife & rafée en-
p r i i4 vpar Saiadin.L’Auteur dit que ces Ruï-
,, nés lui paroilfent alTez anciennes, pour pou-'
a, voir être celles des Forterefles, quejofepff
„ l’Hiftorien fit conftruire fur cette Monta-
» g n e , ainfî que fur le Carmel , lors qu’il-
„ etoit Gouverneur de Gai il ée. Il a v<o i t feul e--
„ meno augmenté celles qu’Alexandre famnée-
„ avoir fait conftruire. On n’y voit plus que/
„d e s pans» de murailles fort ép ai (Tes , con-:»
„ ftruires de gros quartiers de pierre r en ver-
„ fiez, des Tours raféesjdeux Arcadesentieres,'»
„ qui femblent avoir été des Portes de C.î-
„ ternes > &cV Au pied de la Montagne eft
„ une Chapelle & un Village , que l’on crqft
„ la Patrie de Débord, & le refte d’une grande
,, Ville nom mee Theborix. Nous fîmes diligen-’
„ ce pour arriver de jour à.Nazareth, qui en
„ eft à huit milles-, paflantpar dés Vallons fer-;
„,tiles & agréables. ‘ Nous comptions aller lé
„lendemain à. S. Jean d’Acre , qui en eft a
dix-huit-rnilîes. L’Auteur décrit , en cét
„.endro it, les exa&ionsdes Gouverneurs Ma-
„ nometans , les dangers que l’on court lors*
„.qu’il y a guerre entre les Païfans révoltez*
„ par les pilleries des Officiers, ce qui arrf-
„ v e : fou v e n t & L’incommodité des Moines
^Franc^*
PAR M.DIS’ MôÜtÉAxflt:
pÉrands, qui fuccent les Pellerins fans difcre-f
„•tiôn.-
1 j,.En allant de Nazareth, à*Àcre, oh ren-
y,-contre le Village de Sepkorir. qui étoit au-;
,,itrefois une Ville confidérable, &- l’un des
„.cinq Tribunaux de la J\xdc&yfojéph t, 6. 1
„-Elle- devint un des Magafins de la.Judée*
„.fous Herode. Elle fut ruinée fous Vefpafien*
„'fofeph i tv 3-z. zy. Et il-ne parole point qü’élle
,l»ait été rebâtie du te ms des Croifedes: On voit
„.feulement , dans ÇuiüdHme de T jr , i-z. r<S;
,,.17 .qu’elle étdit quelquefois le Rendez-vous
j,,,des| Cm ÉÉ| ', dans les Guerres contre les•
3,.Princes de Damas," Cette»Ville effila-même
„.que Diocelarée i elle- n’eft qu’a deux petites;
„•lieues, de Nàfaret-h;: Qn prétend que c ’eft le-
„ l ie u de-la naiflance du Pere' 51» de la Mero-
„~de la Vierge. Les habitants font grands en-
„nemis des Chrétiens. Le pais, au refte, effi
très-fertile',! mais fort mal cultivée Acre
„e ft- dans» une Plaine de'deuæ lieues , très-'
„ fer t il e , fi ë lie étoit eu 11 ivée. IL a V il le d’A*
„■ cre-, dont les Ruines fuperbes fontUn Mo-*
„»nu ment- de la puiffance des Croifez dans1'
„ c e s quartiers- , eft bâtie fur- un Cap , qur
„a v a n c e en pointe-dans la Mer, autant que le-
„ C.armel, forme, avec lui, ira Golphe-'dér
„ fix milles de profondeur fur- neuf de1 lar-'
„ gçur, à l’abry des Ve ht s Dèmy-jour'&:1 de*
„ T ramon-jr