L e t t r e süir les R em ^rç^o e #
» quelque réiTemblance entre ces vêtements!
i, Ôc'xeux des anciens Igàicoles, ou des Çuêbresj
„ q u ’on trouva encore de nos jours.aux IndesAf
Tom. in. „ II ajoute, à la pag. $$>. que le vêtement in-
fkd.°iû4de >>*%ieu r& ces figureseft un drap de coton,;
» ou de foye , qui fait trois ou quatre tours
„ fur les reins, & dont le bout pafle dans la
„ce in tu re , Ôc qfie l’ufage des habits taillez
,, & coufus a été introduit par les Mahomé-
Tonu ni. „ tans. Il dit aufli à la pag. 61. que la varie-*
^ 1 ® $ Y a dans la coëffure àc dans l’habil-
„ lement de ces figurer, vient feulement de
„ l a diverfité des païs .& dès climats , qujL
étoient fous la domination des anciens Per-
„ fes. Il rcprefente à fa 5S. Planche, quelques
„unes dp ces figures , avec des habits dpi
„ peaux, ôc d’autres nues.; & il donne aux une.?
Tom-iu. jjdes Tiares., tôc aux autres des mouchoir,«}
**Ed°in de 33 tournez autour dè la tê.të , au lieu de bon-^
f l “ *ln4’ „ n e t s , Le tout à fa fanraifie , Ôc contre le té-5
„ tnoignage des anciens Auteurs. Pour moy ;
„ je fuis perfuadé qu’il n’y ? pas plus de rap4
„p o r t entre les habits des Indiens Payent
?i d’aujourd’huy y ôc ceux des anciens Perfes J
„ qu’il y en a entre les nôtres ôc ceux de no?
„ ancêtres ; {a) outrecela, je ne trouve point
« dp
(a) La comparaifon nëft j pas que les modes ayent
pas.juûe; nous né voyons 1 changé.dai\s VAüç? comme
t) 1 M S S U n ETE 11 TE B r u y n7 : "3 77
de 'figures par rîiy les vôtres, qui foient nues,
„ ny couvertes de fourûres. Il n’en eft fait
„ aucune mention non plus par Hérodote , (a)
„ où il parle des armes ôc des habillements
.„‘des Troupes de Xerxè$\z Grand : ôc cepen-
3, dant on trouve que les vêtements des figu-
3, res qui fubfi fient encore à Cbelmimr, on t du
ij y rapport à celles decesydifferentes nations.
p, Je ne trouve pas moins extraordinaire s que
„ le s Pe rfes aye fit appris de s M ahome tans fl u-
„ fag'e des habits taillez ôc coufus, puis qu’ A-
thènée dit , que ces anciens peuples ont été
les premiers de toutes les nations , qui ayent
3, donné dans le luxe ôc dans la volupté.rf b >
„ Quoy qu’il en foit , s’ils enflent porté des
robes pli (Té es, avec de grandes manches fai-
3, tes d’un drap , qui faifoit trois ou quatre
tours fur les reins * de la maniéré que Monr
3, fieur Chardin le reprefente, il n’y aguéres
3, d’apparence que le fameux Paufanias de La-'
„ cedemone s!en fût férvy i ôc cependant
yyTbucjd.
dans nos païs Septentrionaux
; &j à quelques petites
■différences près>cespeuples
•ont toujours été habillez de
la '"meme"- maniéré. Ce
qu’on voit fur çe fujet,dans
TEcriture Sainte & dans lès
Auteurs Prophanes , qui
Tom. V,
ont parlé ou décrit les habillements
des anciens peuples
du Levant4 reffemble
affez à la maniéré dont ils
s’habillent'encore aujour-
d’huy.
-:(àj L. V I I . c. 6, i.&C.
(b )V .L iJ £ I I .
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