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ray a h le ray démoli* au il y avoir quelque#
*^Novtmbj Caravanes * avec, des chameaux , des chevaux
& des m u l e | Je ne voulus point m'arrête#
en cet endroit, pour aller au. Village d’c^bn
^jier ajieÿ qui eft â 5.. lieues de-là -. comme $$
n’y . a point de Carayanferay , nous allâmes
loger dans une belle maifon, dont on a aulfi
déjà parlé. Le lendemain nous traverfâmes
une Plaine fablonneufe & en partie labourée,
au milieu de laquelle il y a un Rocher ôc une
grande Citerne bien ombragée d’un feul arbre
, ôc nous arrivâmes fur ie; foir au Cara-i
vanferay de Dedomba , qui eft â quatre lieues
de-lâ-
Le douzième nous pourlùivîmes nôtre?
Voyage par la même Plaine , jufqu’au Cara~
vanferay de Moufel y où je trouvay le Pere^
Vedrv d Aleantmay çhe.z. qui j-’avois logé â !Zjie^
mes. Il étoit accompagné de 3. autres Moines
Italiens, x 8e ailoit s’embarquer â Gamron
pour fe rendre a Siçopolij y, âu pars du dMagol±
en qualité d’Evcque & de Vicaire Apoftolhr
que.,
t Le lendemain ayant; été obligé de laide#
mon. Coureur en chemin, je lui donnay de'
quoy fubfifter, & il me promit de me fuivrc-
a Ifpahan >/^ulfi-tô.t que fa fanté feront réca^i
blie-, &: après avoir fait une traite de $>. lieues,}
nous nous arrêtâmes-auÇaravanferay de %J4
C o i t N I ï L L Ï I B B r ü Y n : J 4 T
ïd % où celui qui en avoit la garde , ôc qui
étoit indifpofé > me pria de lui donner un peu *
de vin. Je le fis avec p laillr, &' y me lay un
peu defucre &; quelques herbes. Il me fit p relent,
en échange J de*quelques citrons ôc de
quelques oranges.
Nous nous remîmes en chemin apres-mf-
d y , & après avoir traverfé les hautes Montagnes
ou Rochers defarony qui font fort dangereux
r ôc dont les méchants chemins obligent
fouvent â de fc en dre dé cheval, nous ar-*
rivâmes affez tard à la V ille de ce nom* après
gne marche de y- iieues^vj
ïjù&)
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