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*jo$. itniwtesj allant^^ ^ u^ d -Su d rp iie il, &ilir le
Ï-Qfobrt. .midy.au 56-. .& 30. minutes ayants, pendant la
diuit, depuis 17. jufques à 14. brades d’eau.
v Septième au matin , nous parvinm.es eu
^eÇa du Dogger-Unc, fur ^ . htalTes d’eau, par
tun très-ibéau tems 6c un vent favorable 3 &ç
«après avoir paflédur un banc de fable, nnmr
mé le V-vdy nous apperçûmes, furies quatre,
heures, *9. ou 1 z. V aideaux, qui s’app roc hé - *
renti de, nous., vers.les
Ærois Vaideaux de Guerre, accompagnez d’une
Flûte , chargée tle vivres Sc de quelques
îGaliot.es , de l’une defquelles nous apprîmes
S u ih étoienc allez à la rencontre de ia f lo re
dès Indes qui croit arrivée > 6c qu’ils.avoient
rencontré un Armateur François le jour précèdent.
En avançant de compagnie, on ap-
perçut de loin une centaine de Vaifleaux, 6c
no,u,s vrmes aufli 1 Armateur , dont on vient
'deparler, qui nous avoit côtoyé pendant la
n u it fa n s ofer approcher de nous.
Sur les onze heures, nous commentâmes a
apperçévoir la terre ; & des que nous eûmes
pahe a cote des Balifes 6c d’un Vaideau, qui
nvoit fait naufrage l ’annéeprécédente proche
Arrivée au du Helder, nous entrâmes le lendemain au Ter
Aaifter- ■ 5 ^ n°us nous rendîmes à dmJlerdtitfiCur les
dam, neufh.eurës, ânôtre grande farishA<^ion.
J ’appris;
• ir*E C ^ R N 'E IE 1 ':E Ï E B % u y ï C f à f .
J]apprisjpUmon'W r iy e fe ique le^ènriofi-
te Z' que j •avbi s1 e nv o yée s dé Bat av i a y e toi é n t
arrivées Panne e préc édente, 6c- que Moniteur
le Bourguemaître V'vitfln r auquel y ay des-
obligations-inlînies-j les ,avoit tait- garder »
fe màifon dés Indes .J* y trouvay aulîi des Lettres
du Gouverneur des Indes 6c de mes autres
< amis - 6c j ’appris que là figure que j-’à—
vois envoyée de Perfépolis, y étoit auih arrivée
a bon port. Je me rendis delà à la Hdyes<
1 i eu de ma n a i Ifance-, où j ’arri vay 1 e v i n g t A
quatrième 3 6c- y- fus r e çu , avec beaucoup de-
jpye , par mes parents 6c mes amis, qui m’a-
voient crû mort,^,le;bruits’én étant répandu
de tous’ optez.-
Il ne me refte plus« maintenanr qu’ à rendre
graces à Dieu de m’avoir confervé , par
fa in te Providence, dans mes deux Voyages,
.dont le premier a duré dix-neuf ans, 6C>
lé fécond, fept ans 6c trois-mois •, 6c- de m’avoir
heureuferhent garanty de tous les dangers
aufquels oneflr expofé dans des païs étranger
s , h éloignez- 6c û peu fréquentez.' J’ay-
même d’-àuVant‘plus lieu d’en avoir une proto
n d e. r e c on no i (Ta n c e > q u e j ’y a y > r e^ û t o u te s?
les honnêtetéz poBibles, , 6c que j a y confervé
toutes' lès Guriofitez que j ’ay ram allées
avec* tan t de: foi n-y. de peine"Sc de dépe n fè , ••
* aveo-
1 f&ïï#1'. ‘
i-^.OSbôbrem'-
A laHïîjSj-
Goaclufiôiïï3