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>*707. 8c autant d’une vingtaine d’oeuf« : on en a)
»&. octobre, même 40. ou 5.0. en de certain« te ms. J’y ache*
tay un bon dindon, pour ju fo lsy un cochon
de lait >v qui ne me coûta pas davantage y fie
J eus-un gros cochon pour vingt fols.. Unmou*
ton n’y vâllôit pasplus de 10. folsyun agneaux
y. une oye 2« fie le para â proportion
j *îtT*®?î?n T Au refte, cette Ville eft des plus médiocres*
fie le Chateau n a qu une muraille de bois
flanquée de plufieurs Tours- Comme le Gou-*
verneur était hors.de la Ville , nous ne pûmes^
avoir des chevaux, que le quinziéme r dont le-
Miniftre Géorgien fut en partie caufe ; ne
voulant pas payer ce qu’on lui demandoit,,
fous prétexte qu’il y devoir être défrayé. I l
s’accorda cependant à la moitié *»,, fie étanta;
partis ce jour - là* % nous arrivâmesf le foir à»
femsfoi y affezgrand Bourg , avec une Eglife*
de bois', à 8. V'rverftes à’InQnyjoù. l’on travierfe
un Pont de bois.. Le feiziéme lmpolinte du?
jpur, nous p affames \a.-MokJky qui v a fé jetter
dans YOcca. Mous traverfames en fui te un boisât
plufieurs V illa g e s , fis aprés.avoirpafféune
faconde-fois la Riyiere j qui étoir gelée',.nous
arrivâmes fur le midy â '~Ër.oy£tskie\‘ d’ou- nous,
allâmes coucher à- jBelt- faja-tsjas. après une
marche, de yoy Vn^erfles. Le lendemain* noua
allâmes à Miega- losiie, fie nous traverfâmes fe~
dax-huiriéme pluiîëurs boccages , arrofez; d&
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la Mokfi, qui y eft affez large, fie qu’on y paf- 1707.’
-£e fur un Pont de bois, au. bout iduqueLlLy ;a io- Oitokn*
«n Corps-de-garde.. iNdtis ar«rivâmes5 funlds Arrivée^
*>. heures, â Demniti, petite Ville toute ou ver- D&mn^*
t e Se fan s Gbâ ce au* Le vi n g tien! e If ’Am b af-
fadeur eut une nouvelle difpute avec les gens
•du lieuî qui ne voulurent. pas Lui fournir des
chevaux fatrs argent » ce) qui nousi fii perdre
un terns précieux i dont j ’étois mortifie, n’ofànt
aller fans lui. Ils s'accordèrent â la fin-,
fie nous continuâmes notre route le long, de
la Rivière, d’où nous encrâmesdansles bois,
qu’el 1 e t ta ver fe y. où jti ouf ren con trimes pi u-
fieurs voyage uns R a fliens; J De-lâ in ous eu mes
dé trêsi-mauvàis cheminé^jiufqués au V illa ge
de Vedenapina, où nous piaffâmes la nuit. A
la pointe du jour ^ nous" rentrâmes, dans lbs
Lois ff où nous paffâihesenimré.ii!ne£dis!lh R ivière
fur un Pont dé boisif je cru s. que nous
ne fortifions foùoéiioiii
«tië-ns, tant les; chemins; étoienr maffvais , i fie
■ mêinè piufieucs -éflieux désichariotsfeirdtnpi-
rent à diverfès 1 fois.; deforte 1 qü’db daihwdu
tems pour 1 e s- raco m m o de r avec déls . branches
d’arbres. COihme là nuit sapprochoîilf
nous firmes obligez de nous ar r et dr.pr ê s tdoü-
ne petite Ghapélle' ; 5OÙ^fl yiaWit plufieurs
£c cl e fi a (li q u e s. Nous y fîmes bon feu St bonne
garde |î jufques à la pointe du jour ; que
H h ij nous