I^E TT RB SUR L es R e MAKQTJ ES
„ plus i cela ne concludrien, puis qu’il pourv
o i t bien être que les Auteurs Grecs, donc
r> il a ciré, cette de fer i pt io o ,. q u elque s fié c 1 es»
„ après la deilruââon dé ce Palais, ont pris-
„ quelque s an g 1 es ou coupures de cetédifi ce
„ ou quelques coins OU; cotez du Rocher furr
5, lequel il étoit firué, pour des murailles ; ou-
^.tre.qu’elles poürroient bien avoir été abfof:
„ lumens raféès depuis tant de/iéciesÜ Mais-
„ ce que. je trouve de plus fo r t , efl: que le mê--
„ me Diodore de Sicile ajoute au même enS
„ droit y qu'ilj/ aVoit a l'Orient y. derrière cePalais„
,, une Montagne agpeljée le-Mont Royal ro& étaient les;
„ Tombeaux, des 'Rjpis de Per je. (-a ):Or comme ces;
,,chofe$-là, ôeplufieurs autres,.dont qn aura?
(a ) Cet,Auteur ajoute >
qu’il falloit y faire monter
les corps , avec les Bieres
dans kfquels on les avoir
mis > avec des machinesv
ce qui convient !! fort à ces
Sepülchres, où il-ne paroît
point y avoir jamais eu d!e£
©alier taillé dans le Roc 3
qu’on ne fçauroit douter
qu’il ne parle _& du Palais
& des T ombeaux qu’on voip
encore aujourd’huy à chel-
minar. Quinte-Curce, &les
autres Hiftorièns d’Ajexan*
dre y n’pntrent pas dans un
,yàiew
fi grand détail* que Diodo-
re i ils fe contentent de dire
3 que ce Palais étoit lar
gloire, de l’Âfie ; c’eft-à-dL-
re, ce. qu’il y-- avoît de plus
beau dans le Levant. On
peurremarquer-icy, enpaf-
lànt'} que ce Palais, bâty en-
partie dans la Montagne &
dans le R oc, , étoit une éf-
peee de Citadelle-) qui do-
minoit for la Ville qui étoit
1 dans laPlaine , alfez près de
\ ¥*AïAxe \ où il y avoit un^
j Pont, fùr lequel Alexandre
J pafià awcfon Armée-.
© e C o r n e i l l e l e B r u ÿ n :
„ lieu de.parler dans la fuite, fe trouvent en-
„ c o r e aujourd’huy à Cbelminar , le fç ayant
„ Dom Figueroa} quiconnoît parfaitement l'Aiir
„ tiquite , conçlud avec raifon , à mon fens,
„ qu’on né fçauroit dduter que ce ne foient-,
„ la ies Ruines de l’ancien Palais de Perfépo*
,, |k , détruit par Alexandre leGrand. Voyez
„ fon AmbafTade, pag. vSo. 161. i<SX. ôcc. Si
„ v ô t r e propre Voyage de Perfe a la pag. 398.
„ d u Tons, IV. Paffons prefentement au fe-
„ cond argument de Monfieur Chardin.
,, U dit que les ornements de Tefcaiier de
„ ces fuperbes Ruines, reprefentent une Pro-
„ ceihon, & vray-femblableifient, une de cel-
„ les qui fé faifoient aux Sacrifiées folemnels*
,, ôc particulièrement au Soleil i chofe bien
„plus facile à dire qu’à prouver, Le* témoi-
„ gnage d’Herodote 8c de Strabon, dontil au-
„ thorifè fa conjecture, ne conclud rien : He-
„ rodote dit, à la vé r ité , (a) que les anciens
„ Perfe s faifoient des Offrandes au Soleil ;
„ mais îl mefemble, qu’il ne dit pas qu’elles
„ f e faifoient de chevaux 8c d’autres animaux:
„ i l dit feulement'que les Majjagetés lui of-.
^vfroient, comme au plus agile de tous les
„ Dieux, les plus vîtes de leurs quadrupèdes,
„ fça vo ir des chevaux. Strabon dit la meme
Z z ij ,, cho-
(a) X, /, c. 13T