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j, lieues à droite , le Monades Béatitudes s ^ z
„ l’onmonte des] Montagnes inacceflibles, à
à,.tous autres chevaux:, qu’à.ceux, du pais, qui*
33j ont le pied fait.. On paflfë Zanif & Finac».,
„.deux Villages ruinez, fur des hauteurs, Èfià
„ l’on va~s’arrête-r-.à un Village fermé de. mu--
è rairies:) ,en forme de. Câravanferay,. qui de -
j,Join paroît au pied du Mont Thabor, quoy
„ qu’il en foit à.deux .milles., Les Arabes |§®^§*
3yjets de l’Émir T arabe, defolent ce pais.
$^La Montagne de.Tliabor eft toute p lanté e -
,, de Chênes verds , ainfi que les environs,’,-
».On marche deux milles par.une pente douce
„ ôc facile ; .mais apres cela , il faut mettre -
„ pied.d terre &: grimper, .en fe fervant au-
» tant des mains que. des pieds. On eft deux -
„.bonnes heures à faire ce chemin. Jpfeplv
xt donne 30.* {fades de hauteur au Mont Tha-r
»bor.- L’Auteur r qui étoit party de grand*
«•matin- de Hÿbériade $ comptoir dîner au <
j>,hauts de,-cette Montagne , où l’on trouve
5* des Citernes fur le fommet,. qui fait une-
»Plaine*, de plus. de demy- lieuë d’étendue
» de.fort 'bonne terre, remplie.deChênes, de
«Caroubiers &: de. Therebinthe. Il y, a une-
„ efpece de petite croupe. Cette Montagne
»,eft détachée de toutes les autres, qu’elle
„jfurpalTè en hauteur. Sa figure n’eft pas Go-
„ jiiqu e * comme on la..reprefente -, ..mais plù«>-
AÏ„to$
Î A l M. D E S M O/Ü-CE A UX.
£y tôt celle d’un demy Globe. Son fommet eft
j,, éclairé du Soleil, ayant fon ieve r & après
„ fon coucher, ce qui lui a-fait donner le nom
de Thabor-ou de BrnEantÆWe eft au milieu
d’une Plaine., nom mi e EJdrelon, plus proche
.^cependant des Montagnes de Nazareth ,-
que de celles, qui font au Levant. Le s. Mon-'
Jpy tachés de Lhtain lui dérobent 4 a vùë de la
„ Mer de Tyhériade , qui eft dans un fonds
r+, extrêmement basri mais iLdécouy-re-iaPlai-;
ne de Saronqui va jufques-là. Au Midy,
L, il découvre les deux pointes du Mont Her-r
„fjjmon , fur lequel étaient les Villes de Nairn
9J ôt d’Endor. Les Monts de Çjelboè ne Lont fé-
Jfparez de celui d‘.Harmon3 que parla V ille de
; Ze^raèl. L api u s agréable vùë du Mo n t T h a-,
bôr eft celle de la Plaine , nommée Saba ;
Æ,Sàba Magedo0 ou plus communément Efdre-
ijylón , dans laquelle Je-tient l'Emir Tarabé,
P-avec plus de mille Pavillons de Bedoiiïm. Get--,
r te Plaine eft traver fée par le fameux Tor-
|fcrent de Cifon , qui fe fepare en deux bran-
.i 3 ehes , dont l’une v a , après plusieurs tours,
|^ fè j etter dans la Me r, près d’eAcre\ l’autre
ck bras va tomber dans la Mer de Galilée. Oia
» promené fa v ù ë , du haut de cette Montai
^ gne , j ufqu’à la Mer Méditerranée, an Mont
V, Liban , au Mont Hermon , même aux
Montagnes , qui font de l’autre côté de la
C c c y Mec