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i. Jul».
T erre de
Mr. Kafte-
tein.
Moulin à
lucre.
4 3 V O Y A G E S
lçbrer à Ton honneur cette Fête âe Phelonaphie,
ce qu’ils font avec une folemnité:8c une dévotion
toute particulière, en fe mettant en Mer
avec plulieurs Barques:, ,8c courant de tous
cotez, comme s’ils efpérôienç encore de trouver
ce grand perfonnage. •(;<*,) ti
MonsieurKafieletn m’invita. 9 peu après., £
une de fes ,Terres, ou je vis faire tous les ap- t
prêts du fucre. On y ■ avoir ér igé pour cela un
Moulin, que deux bufles faifoient aller. Un
homme gardoit l ’ouverture du Moulin , à
l ’endroit où l’ion met les canes de fucre y qu’on
ne fait que froifler la,première fois , 8c qui
reportent de l'autre. eorérpar une autre ouverture
fembiable. Le jus qui en fort tombe
dans un Puits, êc paiTe delà, parunegoutie-
re fou terrai ne j dans un lieu, où font les pots
à fucre ôc les fourneaux. La feconde£fpis on
tire encore plus de fucre de ces canes,.& le
refte à la troifiéme. Enfuite on le fait boüil-
(<*) Je remarqueray icy
en gaffant, qu’il eft étonnant
d’aperçevoir dans cette
Tradition , que l’idolâtrie
des hommes j divinifez
pour leurs belles allions ou
pour leurs découvertes ,
avoir Ja même origine chez
les Chinois , que chez les J
Egyptiens , & les peuples 1
h à ' ~ l i t»
de la Grece, furquoy il fe~.
roit Facile de fonder plu-
heurs conjeâures folides
fur l’origine de ces. anciens
peuples. On peut lire fur
cela lbrigine & les differentes
fources, r des Tables '
dans 1 Explication
que , Tom. I.
D E C O R N E 1 1 L E L E B R U Y N ^ f i '
Ilr , 8c puis on le met dans des pots de terre
•percez par—deÇous, pour en décharger lés
par fiés les plus grôflieres 3 6c on bouche bien
le deflus dés pots avec de l’argile fraîche.
Ç ’en eft-là la première 8c la meilleure partie.
On en tire une fécondé du jus quis’elïécoul
é , 6c en fui te une troiliéme. J’y trouvay les
canes de fucre fembiable s à celles que j ’avois
vues en Egypte, ayant environ 7. a 8. pieds
de haut , trois a 4. pouces d’épailfeur en
rond.
Je vis auffi, en cet endroit, de l’Indigo,
-qui croît fur de petits arbrifleaux , qui ont
pluïieurs petites branches jointes enlemble.
I lf1 s'félévent communément Un pied 8c dèmy
de terre, 8c les feüilles qu’on prefle pour en
tirer l*Indigo font petites. La femence y croît
en petites grapes longues , comme il paroît
à la lettre A. de la planche, où l’on trouvera
auffi, a la lettre B. une branche de
«ou de fèves de caffé , qui font vertes, avant
d’çtremures, jaunes à demymûres, 8c d’un
rouge violet , lors qu’elles font parvenues à
leur maturité. Là fleur en reflemble a fle zi celle
du Jafmin,ayant fix feüilles longues & pointues
, qui font jaunes au milieu. Ces fèves
furent apportées icy d’Arabie ,11 y a quelques
années > mais les meilleures plantes en
furent détruites en 16 9 7. par. un tremble-
Tomt y , F ment
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Indigo*.
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