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égtosreu t'quelques ficelés ;ap rcs.eùac : cm ais
„ i l y a bien de l’apparence;, .que les.Sarafins,,
„q u i s’en rendirent maâtrcs enfiiite, Cou si les
.„■ premiers Caliphes j les Tartares fous Ta*-
merlân^ & puis les Turcs., ne manquèrent
„pas auflï d’y introduite plufieurs ehangc-
„ ments , qui n.’ont pas peu contribué à ob-
„ icu r c ir .& à brouiller encore .davantage les
„affaires des anciens Perfes. Les Indes n’ont
••^.pas été moins1 fujettes.à ces fortes de réyo-
lutionsi mais comme cela n’eft pas de nô^
„ tre fujjet,.j e ne m’y artêceray pas .D ’ailleurs*
.^,4av°ii.ë franchement que-j ’ajoute beaucoup
„plus de foy à ce que les anciens Hiftorieos
Grecs .ont obfèrvé des .Mçeurs &c des Çoû-
„ .t urnes des premiers Perfes, fait en paix Colt
„•en g u e r r e à la feule, riferve de ce qui .ré-
^ g a rde le Gulce JReligieux-, <qu’à toutes le,s:
„Hiftoircs fabuleufbs .des Perians Modernes-
„.Cependant ,les Guêbrp de-nôtre teâis font
„eftimabl.es, .en ce qu’ils rej et te tu ,abfo lipome
nt: Je Culte des Taux-Dieux &: des Idoles,
Âi£>c qu’ils ne reconnoiffentqu’un feulDieq;
^jen ce qu’ils rendent ju.fticc,àj.eurs Ancêtres
„à .ce t egard, & déclarent quuls =nerendent
„ auxP 1 ane tes, & au So Ie;il me me, .qu’un hon-;
„n eu r extérieur, un culte re la tif, comme le
• .„remarque Moniteur Jriyde, dans fon fç avant
fp'JËrwk déjà Rjeligiopjlesanciens Perjÿ -, çho.fe qu’il
ï> E C O Rtf E ï 1 1 E I E B R t jgfeÿ
£* dit avoir tirée de leurs propres écrits , &c
js que vous avez apprife de leur propre bou-
„ che,comme vous le marquez au Ghap. 79,
„ pag. 3<>3. de.ee V, iTome. Il me femble
.„ qu’il n’en faut pas davantage pour réfuter,
„ ou du moins pour affoiblirla fécondé raifon
„ de Monfieur Chardin, puifque fi les anciens
„'Perfes n’ont pas été Idolâtres, il s’enfuit que
„ le s figures de l’èfcaller 11e fçauroient être
„ chargées des ohofes dont les véritables
„P a y e ns fc fer voient dans leurs Sacrifices ,
„pour les porter à ce Temple prétendu. Ei-
„ les prouvent môme le contraire, de la ma-
„ niere que vous ies.reprefentez, conforme^-
„ment à l’Hiftoire & à la raifon. Au refte ,
„ je ne diray rien à l’égard des fautes que le
„V o y a g eu r a commifes par rapport aces fi-
„ gures , puifque vous les avez fuflifam ment
„relevées , &c que perfonne -n’en fçauroit
„ mieux juger que vous. Les Hiftoriens vous
„ favorifent auffi , puis qu’ils nient tous que
„ les anciens Perfes ayent facrifié des eréa-
„ tures humaines, comme faifoiént les M4f i
„fdfretes, -félon Hérodote , (a) ôc Strabon". (b)
„ &ces mêmes Auteurs n’auroient affurément
„ pas manqué de le dire, au cas que les Per-
„ fe-s i ’eulTenCfait comme eux. Quant aux fi^-
Tom. V. A aa ,, gures,,
L. I.c. zi£. ( . {h)L«JCI.f.m. 5*3.*.