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dans un aneien.Cirnetiere.Aprçsdeux liehes
„ de Plaine ,y trës-agcéable^on arrive àAdra-
z, miti, qui.?avoit donné fpn nom au Golphe
„ Adramiticus. I l coule dans la Plain# .une pe-
,, cite Riviere. Ce Bourg eÜ à plus d’une lieue
de fon ancienne Situation, qui étoit rau bord
ÿ, de la Mer. Au-delà e£t .un bois affez agréa-
„ b le , au milieu duquel on vpiç grand nqm-
„ bre de S ép u ltu re s£& plufieurs • fragments
de Co.lomn.es &c de.friles j,ce fontpeut: être
„ lesrfeiles &AfliMf8c du Xemple bâty à Ç)ia-
33 ne ^vau milieu des do^ j fuiyanjt? 3^ %bpn ;
„ mais on ne voit point le Lac dont parieeet
}3 Auteur. Dans c e 11 e P1 ai n e, q u i n ’ elt co up é.e
d d’aucune éminence, é to itT / r» ^ ^ ^ - milr
1$ pas à’ Adramijliumÿ TJàébes4$y*-mijjle&»
5f v milles de ta .Mer , à yyoq, d’AntandmsJ
8c à B. milles à’ AJJyra. La Çpre*. enoetenis
„ droit j, to u rn e il’Oüefi;, pour former leGol-
33 phe à'AdramiJlium , qui, commence au Cap
lypyrrb4y$ %, milles de L e ffeo^ ^ ç^ jU -C a g ,
33 Cjargara, qui eRJiqigné du premier .d’en vi-'
ro n 5.. lieues v 8c c,e Golphe a, environ G-
s* lieues d ’enfoncement, û n traverf# prqs de
demy-lieuë de pars ruiné, par les Torrents
33 qui.tombent des Montagnes de l’Ida, qui
„ n’en eft qu’à demyjieuë,. Entre ces Tor-
P3xents^il y enra,un quipeqt palï^rpoiipun#
^ d.iyiere> ne. jari(Tant jamais. On voie * fur
λa r M. d e s MotiCEAUX. 45y
£, le Bord de la Mer , des Bains chauds 3 dont
%% on fait- grand cas dans le pais. Ayants donc
M marché, dit l’Auteur, encore quelque-tems
j, fur le bord de la Met, ôç la nuit commen-
gÿçaut a approcher ^nous prîmes fur-là droi-
3» te, par un chemin quenouserames devoir
3, nous conduirè à quelque Village dans la
„^Montagne. En marchants par des Collines,
„ nous trouvâmes quelques Ruines ôc quel-
33 ques: Golomnes enterrées., enfuite un Bois
m de demy-heure de chdmin, apifês-quoy nous
§8 montâmes dans la Montagne, par des fen-
,, tiers extrêmement efearpez, ôc nous arriva-
3,mes à Papa^eldjy 3 Village'à derny-1 ieue de la
3> Mer , & à près de cinq â’Adramith , qui eft
y3 à huit lieues' de K^lidonias , où je paRay la
3j'nuit. Le lendema&vje defeendis la Monta-
giie ôc reguagnay4 ebordde la Mer, que je
„ fuivis j .julqu a une petite MltySjMi dont le
3, P ont étoit ro mpu : l’on fait encore quelques
^ milles au-delà , & T0I1'quitté la • Côte i d
-i^caufe .des furieux détours qu’il faudroit fai-
ÿ3 repour la fuivre*. On entre dans ces Mon-
„ tagnes en quatre heures * je ne fis pâs?deux
3-, lieues de chemin , 8c ne nie fouviens pas
„ d’être monté plus haut ôc defcènduplus bas
„ en fi peu teins. On trouve Mkelàÿ3 Village
*9,,dans un fonds f»environné de Montagnes
,, couverteâ de Pins*:i on remonte enfuite une
IlTow, F . . M m m | „ au