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Uire&eur
dë l’Apoti-
cairerie.
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fales voûtées, d’une grande beauté. H y cm
a deux autres femblables,,. dont l’une fert de,
Laboratoire 8s l’autre deBibliothèque, dans,
laquelle on conferve aufli des plantes 8s des
animaux extraordinaires.. Outre ces appartements
là, il y en a plufîeurs autres., 8s particulièrement
celui du Préfident ou du Doéteun;
celui de l’Apoticaire , Se ceux des domeftis-
ques. Ce, E)oéteur a aulïi la direction de la
Chancellerie , & fous lui un Vice-Chaneelier
8s plufîeurs Commis ,. 8s fou. pouvoir- s’étend
jufqu’âfaire punir de mort, ceux qui font fous
fa dire61 ion , lots-qu’ils le- méritent.. Tous les
Médecins,. les Chirurgiens & les Droguiftes
reçoivent leur falaire dans ce Bure au 4 On enr-r
ployé, dans cette Apolieairerie,. huit Apo*
ticartes , qui ont cinq garçons , 8s* plus do
quarante ouvriers. Aulïi, en.tire-t-ôn tous les-
re me de s & to utésles-d rog ue s don t on a befoin
pour l'es Troupes 8s les flottes de Sa Majefté:;
êc il y a apparence que les deux Jardins de
cette belle Maifon feront remplis dans la fuite
d’herbes médecin aies 8s de pl an tes.curie u*
fes^
Le Directeur de cette maifon eft le Doéteur
Areskjne, Ecaffois de nation , 8s premier Médecin
de Sa Majefté Czarienne ,qui lui donne
une penfion de i jpqw ducats par an. Ily a qua*
tre ans qu’il eft au fervice de. ce Prince x quf
ai
tr t C o r n e i l l e ee B ru y a; *
a beaueoup 'dé confidéràtibn pour lui, à eau- lyH-p
fe de -fa capacités 8s de fo n m é r i t e per fo nu'e-L-,
Sc iL se ll fait aimer de toute la.Cour par fa
douceur 8s fo n hon né t é t é. S a .Majefié lui fit
ptefent de deux mille ecus* lors qu’il entre-, ../$ x
prit ce grand 8s pénibie.ouvrage. Il fe flâtoi«,. \
lors que .je partis de Mofcow, que tout feroit
en état dans un' an , 8s il ©toit occupé à faire
cueillir de tous cotez*, Sc à appliquer fur du
papier,: a v éc u nepropret é chat m an t e , tou tés
les principales herbes 8s fleurs-, qui fer-ve&t .
dans la Médecine^dont ila v o it déjà remply
un livre. II.me montra aufti un- morceau de:
pain bis pétrifié v 8s me dit qu ’ i ! a vo i t d e fie i n
d’envoyer chercher en Sybérie ^des-fîmples,,
des
Je trouvay aufli, à mon retour de Perfe-,
qu’on avoit bât y à Mofcow un Hôpital pour
des malades- C ’efi? un batiment de bois ^fitué
le long; de la Rivière de fo u ^ ^ a«slaiemeu-- .
re des-Allemands^; Cet Hôpital eft divifé en-
deux parties., d ans chacune defquelles>on trou>
ve fept lits d’un côté 8s -dix de l’autre , cha.r
cun pour dèuxperfonnes',18c neuf dans lé rang-:
• dü milieu , pour une feule perfonne. Il y a.
trois fourneaux , diftribuez dans chacune de
fes fâlles J la Chambre An-atomique eft entre -
deux ; £e fèto n d étage con t ient p lufîeurs p e-
titeschambres, où logen t-le Médecin de l ’Ha-
J,iràl f
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