Tôm. III.
[V 106. de
in 4.
'570- L E T X M ^ S i r R XE-S K e MrA'R Q^D^Sï
„ gures,; que Moniteur Chardin reprefente 2*
„ portant des jambes humaines^ vous avez,,,
„ c e me.iemble ,. fuffifamment prouvé, que:
„ .c ’eft une pure.imagination , outre qu’il eft«
„ impoifible que. cela foit ,..,le tout bien con-
^fideréu- On peut encore moins: concevoir
„que les.fécondés figures de chaque.bande>T
^que la première mène par la main >;foient
^ deftinées à*fervir de, ViéHmes j^puis q i | »
s’en trouve, qui ont une machine au côté.:
^ gauche , qu’il nomme un étuy d’arc , à la
„p a g . 69. mais il y a bien plus d’apparence »,
„ .que c’eft un-Ç erra r.ou bouclier de cordes &:
de cuir, que les Pe r fes porto ient aux ôt é g a u-;
„ c h e , & un poignard fur la hanche droite
„ comme le marque Hérodote, fa ),en paradant
des Armes des. anciens Perdes. Les 58, -
55). Planches de Moniteur Chardin en>
„ fo n t foy>, puis qu’on voit ce bouclier dans*
„ la première, ou les figures paroiftent à gauy.
„,che , particulièrement a cellequi eft mar-
„qu éede la lettre Q , èc 1e. poignard\i celles*;
„q u i font à la fécondé ,.ou elles font tour-
ées.». à dr o it e , h abil 1 é es co m m e J es p ré e orie
n te s ,d o n t le poignard ne paroit pas j mais
te on voit les deux bouts de l’étuy des autres r.
^or iLme femble, qu’il n’eft guéres naturel«
X. V I I. C. élï-
® e C o u n e ï x x e x e B r u y n . 5 7 ^
& de conduire des^ Viéliines à l’Au te l, ayant
le bouclier &: le poignard au côté. On voit
„ de plus, au même num. 58. du Voyage de
0 Mr. C hardin y u n e pe rfonne de dift inétion
marquée A. qüien conduit une autre la T'ut~
^3re fur la tète, dont le vêtement reifemble à
celui d’un Mage , ou. de quelque Prêtre &
^ cependant, félon Moniteur Chardin, cfette
|§figure doit fervir de Viétime , cequi feroit
;^ fort extraordinaire. Celle qui-eft marquée
R. au même num. & les 4. lui van tes , ont
jy un inftrument à la main, qu’il nomme une
} FUmetteyancien Inftrument^ dont iljdit qu’on
yy fe fert encore; aujoûrd’huy en plufieUrs en- jJxE
droits de l’Orient., où la Larïçeite h’eftque
JS peu en ufage., 6c n’y eft connue que depuis
j/ le commerce qu’y font les Européens^ rai-
y, fonnement qui ne prouve rienVce me femr
ble 4 car outre que vous-aepreientez cette
te bande d’une maniéré fort differente de; la
|| j| fie n ne.,: ôt fans FUmetws yj e ne fçaurois com-
y} prendre a quel ufage elles auroient pu fer-
j, v i r , fi ce n’eft pour tirer duPang aux Yi*
(ftimes, ce qui feroit fort fingulier. j e n’in-7
fifteray pas fur ce que portent les-* autres £-
,, gures , pour éviter la prolixité , parce
», que vous ayez dit; tout ce qui iê peut dire
^yacet égard, au Chap. 53. Je me contente-
2, ray d’ajouter en general, après-avoir bien
A a a ij ,,cont
Tom.llîi
Ï66. de
ia_4.