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r|G^ lieue de Batavia, & il y en a meme un grand
'w H nombre i qui n’en font*pas fi éloignée. J’en
donne iey la% u r e . l a coutumede cesre*
pas-li , s’accorde à- ce q u e j’ay dit .ailleurs
z f s, qu’on apporte fur les Tombeaux des
Trepaiiez en d’autres lieux. Il y Ên a même
ou l’on vient fumer & prendre ducafifé, &c.
D autres y vont faire leurs dévotions, com-
me je fa y vu g ratiqueriChiras, ou Zjïe-rdes;
en Perre. lise font meme fo^vent de ces repas
la | peu apres l’enterrement, fur des tapis
qu ils etendent fur la terre. Xa mêmecoûtu-
me_fe pratique parmy les Chrétiens Orient
taux, %avoir en Géorgie, en Arménie, & pari
my les Grecs., qui vont audi faire des lamentations
autour des Tombeaux de leurs Ancêtres,
comme on l’aobfervé.èn parlant d’Ifpa-
han. plus oïl marque de douleur en cesocéai
iions-là, plus on tait d'iionncur aux Parents
des Trepaflez. On employé auili des Pleureurs
& des Pleureufes qu’on paye pour cela , &
qui «’«quittent en perfection de ce devoir}
Cette coutume a été en ufage de tout tcms :
le P ro p h è te J e re m ie en p arle dan s fe sX a m e n -
ta tio n s , & tous les Auteurs Prophanesen font
mention,
J u ™ J e/ « o u r n a y fur le midy à la Citadelle 1
General. ° u Mr• le Gouverneur avoir fait préparer un
g ran d Feftin pour des Etrangers nouvelfo-
*. ment
D Ë C O R. N ;E ï"ï. I E-.'ILÆ • B R U Y N, y
ment arrivez de Hollande., aulfi-bien que pour
ceux qui s’y en fetournoient, ou qui alloient
ailleurs. J eus l honneurd’être du nombredes
Gonviez, qui. fe mon toit a 5 5... personnes, ent
ire lefquelles fe trouvèrent le General de XviX
de , 7, .Confeillers des Indes ,} & la plupart, de
ceux de Juftice. Ce Feftin fe donna dans la
Grande Sale du Gonfeif , avec une magnifi-
cence extraordinaire. Qn fe retira fur les p
heures , Se ce Seigneur me demandai!, j ’avois-
tout prepare pour mou départ ; a quoy ayant
répondu qu’piiy,;, ôc q u il ne mereiloit plus*
qu.a lui rendre rrès-Jiumbleagrâceade toLitea fes b o u te z il. eu t en co re la. p o lk e ife d e m e
p rier de lu i d ire s’il n ’.y .a v o ir plus r ie u , e u
q ^ ° y É p û t m e r e n d r e iie r v ic e ,fd r q p o y q e iu i
fo m o ig n a y , que fé to is p é n é tré de recon n oif--
la n ce de „toutes iès b o n te z w o
J' alia7 p même jour prendre congé de &£&
Ùutïher^ ion prédéceifeur , q u i jn e c om b la
d bonne tetez , ôc me fi t pre fent de plufieurs
cliofes trè^curieufe^.. Le lendemain j ’allay
dire adieu à Mrfle Dire&eur General de £/<?-
b&k &c a Mri, fcafteiem; ». à- qui j’aveis des obli-*
gâtions toutes particulières , & qui me fir
i honneur de me venir voir a fon tour. Enfin ,
fe dois dire encore une fois, a la jufte louange
de tous ces Mellîeurs-là,.qu’on n’en fçau-
roit ufer plus honnêtement nyjplus genereufementj
iyô(t.
I', Juillçtà '