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ItfoÆ. au Caravanféray de ^oreftd&.s>$. /i^ïlatttels .4&
précédent. Le lendemain Je nes pu» faire que
quatre lieues , & le jour fuivant je m’arrêtay
au Caravanféray de %Üoen. , où nous trouva--*
mes^ forts un arbre,.nôtre petite Caravane, qui
étoit partie de Camion. ayant nous-.. Elle f0:
remit en chemin le quatrième Novembre, ôc
nôus la fuivrmes: trais ou quatre heures après*,
& arrivâmes fur les neuf heures au Caravane
feray de Germoet y après une traite de c in q
lieues».
I Nous continuâmes nô tre voy age le len de -
main avec la Caravane *• & trouvâmes l’eau
de ce quartier-lâ fort mauvaife & £alée , mais*
où en tait provilion dans les lieux, où elle elfe
bonnepour s’en fervir en chemin. Apr^s ^ o in
fait encore ûx. lieues „ &c traverfe plulleurs;
Plaines,, nous parvînmes fur le foir au Cara-
v arriéra y de Samfomgien , ou nous p affame s la
nuit_Il faifoi t chaud pendant le Jour * àc froid
la nuit..
Le lendemain nous traverfânres une belle
Plaine , remplie de Villages & de Jardins-'
îufques à Laer où nous nous arrêtâmes „après*
une traite de -6. lieues** Nous y trouvâmes,
beaucoup de Voyageurs, &c une Caravane de
Xÿe-raes, qui étoit chargée de vin pour les Officiers
de nôtre Compagnie à Gamron, .Nous*
y reftâmesiufque^auhuitiéme3 & après avcl®'
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traverfé une Plaine, nous trouvâmes près des 17067
Montagnes un Refervoir d’eau > avec un bâ- 4. Novemh
rim en t,a côté duquel nous avions paffé pendant
la nuit en venant. L’eau s*ÿ. rend par uii
Canal muré, qui pafie au travers des Montagnes.
La journée- du lendemain fut fort rud
e , parce qu’il fallut marcher fur de hautes
Montagnes efcarpées , d’où l’on entre dans
une belle Plaine, où il y a un beau Caravanféray
de pierre , ôc quelques maifôns habitées
par des Laboureurs., Après avoir paCé
cette Plaine j qui a deux rlieuës & demie de
long i on rentre dans les Montagnes , d’où
nous allâmes paffeir la nuit au Caravanféray
de Dekpci affez grand V illa g e , remply d’ arbres
& de Jardins , dans une Plaine qui eft affez
bien cultivée.
Le lendemain nous avançâmes 3. lieues1
|ufqües â Bieries , grand Bourg bien bâty-,
qui furpaffe plufieurs des Villes de Pêrfe,
nous y trouvâmes jirî beau Câravânferaÿ de
pierre, d’où i on v o it , fur uneMonfeagneycn-
îine le Château démoli, dont on a déjà parlé
. Mon Coureur s’y trouva lima i, que je fus
* fur le point de l’y laifler, niais étant -un peu
mieux le léndèmain, il n^ù^’ftirVftmoAtp-fù^/
ton âne. Aptes avoir trave-rfé la Montagne*
on entre dans une belle Plaine , où nous v îmes
plusieurs Troupeaux de brebis, & un Ga-
S ij ravanfe-
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