'4'&4- Ex t r a i t u’ ün V o y a g ï ;.
„O n voit aulfi la muraille , qui fut con.--
„ limite d’abord du tenis deXerxès, & qui a*
été relevée, en divers tems , pour fermer
a, l’entrée du Peloponéfe a des Troupes. Il en.
fcttjo«rd^liyr,fewi ou dix afïifes
~i} de pierres taillées, de cinqpieds d’épaifleur,.
9i&c fans aucune Tour. Le Canal lui fert de
„Toile en plufieurs endroits. Elle e,il il ruinée,
„ du coté de rOüefl:, . que l’on n’enpeut fui-
« vre la trace i mais du côté de l ’Eft , elle» va
„ f e joindre à.un Château bâty par. des Chré.-
„ tiens j comme.on le peut voir à une C roix
„ gravée fur une pierre àun des côtez;.La mu>
„ raille.,. &; une des faces du Château „ fon t
a>de pierres >grifes du pais me me. ^ le s autres
«cotez font de pierres blanches , tirées des
a» démolitions des édifices anciens,qui étoient
« fur cet Ilthrne , ou il y en avoir grande
•^quantité. .Au-delà du Château, la muraille
«continuerfur la droite , en fuivant le ten?
33rain élevé, puis tourne fur la gauçhè', en
w de,my cercle .,. & va ferendre à la Mer avec
’ *la Montagne , par: unmirouit plus .long*
"ma is plus aifuré, & pour éviter une plage*
% qui auroit. contraint de porter la muraille,
gaffez avant dans la Mer, pour empêcher le
w paflage de la Cavalerie. Cette Montagne elt.
«cellequiféparelê Port Cenchrée duSckoenium.. _y
?.* Auxenvironsdu Château,il y ayokome pe-~
Ȕiterr
V A'-R" M". ite s Mû u cæ k v '%.1
STtîte V ille , dont on voit grande quantité de
jyRuïnes > il y a encore une Eglife Grecque,
„.dans; laquelle l’Auteur trama- une Inlcrb
„ ption, fur une pierre tirée d’un Tefnple voi-
yi fin , & employée'à faire un- des cotez de
yi l ’Autel. Le bas étoit engagé dans lamaçon-
fai lierre , de- façon qu’on n’en pouvoir lire
yi qu’une partie*-
,, La Ville de Cenchrée eft encore Pur pied-»
Il y a fort peu de Turcs & plus de xooo.-
Ai Grecs. Après avoir examiné ce que nous pû-
,5 mes ap e r ç e v o i r de veft i ges d’An t i q ui t é, no us
'3i prîmes le chemin d’Athènes , par la Mari-
p ne, quoy!quelesGorfaireslerendilfent dan*
.„••gereux. Nous defee-ndîmes donc vers la
„ Mer ; car ce terrarn efl fort relevé*. Tout©:
ss cette Côte produit quantité d’arbres à Réfi-
js ne , qui diflilloit delle-même en grande
abondance**: car ilvn’y-a, perfonné-pour la
,, cultiver. Le MonrCÿtheron, qui fait face
jsà l’Ifthme, continue.fur Ia>-gauche, & laifi-
x> fe quelque efpace entre la Mer 8c lui, mais
x> d’un alfez méchant fonds. Quelques trois
$s milles plus bas que le fonds du Golphe 3 la
js Cote avance en pointeralfez platte. Nous
>k4 a coupâmes endroiture, 2>c nous arrêtâmes
x> auprès d’une petite Eglife-Grecque , pref-
que enterrée dans les huilions, & entourée
de.Ruïnes >qui font -croire, qu’il y;âvoit une
„V il le