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„ couvrîmes le Château de Corinthe ; 6c d e f
a) cendanrs «dans un fonds hôus padames le
'M Fleuve Afoÿus, qui coule dans la Plaine de
fjf a&tyonèjque nous dé couv rîmes, aufïi-bien que
, , le Golphe de Levante. Nous remontâmes en-
~,l fciiie un p àï& fo r tf él e véyl ai M the s u-hTor r e n t, t
m qui âVoit don cours à l’Eft , allant -tomber
s,dans le Gôjphe d’Athènes ; nous nous trou-
„ vâmes fur un haut d’où nous découvrîmes
„ to u te là Cote de la Beotie , jufques au Mont
^Parnaffo ; nous en d^fcenuîftleà p &:* avant
3, que de joindre Corinthe, que nous avions
», a-u Nordn^ nous palTâmes un Torrent" aftez
„profond , dont le lit étoit- remply de Lau-
,, ri ers- Rofos^ Ayant5 gagné la Montagne §’
a, nous prîmes .fur la gauche , 6c là tournâmes
9, plus de de my-heure par des chemins très»
„dangereux; on trouve une fort belle Sour-
4, tty &c on découvre i ’embôuéhûre1 de
vifus y qui eft à trois milles de CoHntheH Ion
9 9 arrive çniih à Corinthe, qui hé s’étend plus,
Vicomme autrefois, jüfques à la Mer , 6c dont
e/j!a Citadelle fait aujourd:’huyplà plus cbnfi-
!,j dérabie partie ; la Montagne eif au Nord
, , du Peldponefe, 6c feroit enfermée par une
•„ lign e , que l’on tireroit dé Sicyone à Epi-
'ssdaure ; elle eft à l’Oüeft , vers la Cote de
^Sicÿônje » & â la pointe de Lepante au Nord-
Eft j par la Bpuftblié, elle n e# qu’à un qu art
a
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VA R M. DES' MOÜCEAUX1 48:1
de lieue de la Mer. Cette Montagne eft de
Roche v i v e, détachée 6c hors du comman-,
dement de toutes les autres , n’ayant qu’une
pointe au Sud-Oüeft, mais plus baffe que
celle de là Citadelle. L’abord en eft difficile
, 6c efcarpé de tous côte.z , fi ce n’eft de
celui de l’Oüeft. La muraille approche de
2-330* pas de circuit, de forme à peu près
ronde. Il n’y a qu lune entrée par l’Oüeft,
ou la Montagne a une pente moins rude.
Je ne fuis point l’Auteur , dans la defcri-
ption qu’il "fait de ces Ruines •; il n’y â
prefquetiçn à apprendre ee lieu fe nomme
*aujourd’huy Cono par les Grecs. Il en
partit pour aller par terre à Athènes , qui
en eft à dix-huit lieuës , ou deux petites
journées. Au pied de la Montagne , on com-
menced bâtir des maifons, qui feront quel?
que jour une baffe Ville , par’ la commodité
des. eaux 6c des matériaux que l’on tire
des décombres des anciens bâtiments. On
trouve .une'Rüïne d’un bâtiment, qui pour?
roit avoir été une Citerne , ou Fontaine ,
pour un Aqueduc.
.„ L ’Ifthme , auquel ’Corinthe donne fou
nom , n’a que quarante ftadçs de? Largeur ,
félon les Anciens.,,,ou cinq milles pas ; çe
qui paroît conforme, à J a vérité. Ils conir
ptoieht fîx milles de Corinthe il la Mer, du
Tom. V , Ppp „ côté