'4<ro Ex t r a i t d’ un V o ÿ a g » f
a^riil arijoit amené de Çarem-Radan 3 il en prit d'au-
ijtrès. Il ajoute yue .ce VMage., où il étoit.3 efi le pim'
xiprochain de ces Rjt'ines. Or il ri a point parlé de ce'
îj Village dans^Ça Relation- ; neanmoins il revient d dire,
qu’a un -J:. de lieues au Sud de Comeidy , on
„ v o it le com m encemerit d’un Aqueduc , qui
dure plus d’une lieuë ,, quoy que détruit à;
« moitié y. &c qui portoit l’eau à Alexandria:
»Troas.. A plus d’une lieuëde la vieille Troye,
i*on trouve un grand chemin, qui va au Le-*
„.vant, & meme a des eaux chaudes tres-fa~
«vm eufes. On ren coh t r e p 1 uûeurs S ep u J ch r i.
„.avec des Inibriptrans. Ce qui relie des mu-
„ railles de lanouvelle T ro y e ., fait voir qu’el-
„Je a voit ir . milles de tour,,fans compren-r
*»' dre 1 e g r an d F a u xb o u r g , qui s^ete ndoi tver s;
x» la Marine.. L’Auteur, à fon ordinaire, dé-.
« crit. amplement les relies^ des Xemplçs &
** des autres bâtiments,, qui- fe trouvent dans-
M-cës Ruines. Cette Ville.eft. fans Port, quoy
% que Maritime v-la Côte, étant lur une même-
aligne.,J ufqu’au Cap Sigée, à l’exception d.’u^
wne efpece de petit Cap ou Promontoirex
13 vers la partie Septentrionale, de Tenedos ,
cette Ille â j i milles d’Alexandria Troas,. & 5%.
milles feulement de la terre la plus prochaK
^ ne ^ elle n’a que 10.. milles, de. tour ;.point
„.de Port. Le meilleur ancrage n’èfl pas à la*
^pointe oued le. Bourg > car iLn’y a fond quer
j^pouEPÀR
M. D E S M o u ,Ç E A U X." '46 ï
p pour les Balquës , &c,. Il y a un banc de fa-
*Jble le long de la T.erre-feri-neÉle}s/V aiflèau^
«. font obligez de mouiller tf g s-loin de lT lle,.
„ d u côté du Nord ,0faute de fonds?, ce qui
„ montre que les Yailfeaux- des Grecs-ne de-
» voient être que des Bar quesôu Bâteaux. (4);
*, D e T e n e d o s , 1 ’ A u t e u r r e p a II a e n Terre-fer-
yy me., èc aborda- vers.la hauteur de Ja ppiiTte;
de Tenedos àc le. Gap Signée , â 4500.- de-
„ l’Ide. Ce Cap,. ayec un autre, quijuieft op-
„ pçfé:, fo r m e un e nfon cem ent, en eroi/fan t,..
& die : q u e lq ue s ; tr o is 1 i e u ë s dédia m êtî r e. A Ce z"
„prés du premier „Cap, nom me au j o ur d’h u y'
„ Sigeum ,pa-flfe le pleuve Simoï:s^ groÜi du Ruif-
>3 feau éXéanthus, qui fe joint â 1 u i ejem y-li eu ë
sd au - deCus ;; on n-’ y. voi t aucuns voltiges, ny\
'y, de Sigoea, ny d’Achille a. Le limon. y que voi-'
& turent les deux Rivières , duSimoïs & du Sca-
y> mandre. 3, forment des Marais:à' leur embou--
à, chûre-.
L f Au te ü r allure que le Sc aman d te n e peut
, On peutdouter'quëf
ïe fut en' cet état du tems
de la Guèrfé! de TroyèT
Virgile fàîfattt dire à Ênée3
en parlant de cette Iflè.
Qhm kotijjima fuma infula ,.
dives ogwmPfiamt'Dumvegna
mdn êbunt i'nùnt idriiÜnifinust
$£■*fîatiû matejida-carims* Or>
comme entre le régne 'dé-
Priam, &le tèms oü parloir
Eriée iLfty àvoit que fept-
Ou huit ans 3 on peut Con-
jeâurer que ce changement*
û confidérable étoit arrive
par la malice des Gjrecs;b
qui àyofénétüirië cetfe Wîé -
& comblé-fon- Port