V o y a g e s
{fyotf. patti, s* étoit fauve depuis, & cherchoit à cau-3
•>*#• fer de nouveaux troubles à fon oncle, on en-
yo^oit ces troupes a fa pour fui te.
Moniteur le Gouverneur m’ayant apris qu’il
partiroit dans peu de jours un Vaiffeau pour
Bantatn, où j ’avois deifein de me rendre, jé’(
profitay de l’occafion, & il eut la bonté de
me donner des Lettres de recommandation
au Gouverneur de cette P’la cep a l’Admi»
niûrateur de la Compagnie,.
CjEïA-S
d e C o r n e i l l e l e B r u y n ? m
C h AP I t RE L X V II L
Voyagea cBantam. Description de ce Royaume. VAu-,
teur ejl admis à l 'Audience du Roy•
"J" E onzième de Juillet , après :avoir pris 1706}
1 jt. s congé, du Général , je iue rendis.# bord n. 1 h filet.
du Munjier , qui étoit mojité de 2.6, piece:rB^ ° ^ e *
de canon , & avoit 67. hommes d’équipage,
tous Européens, â la réferve de dix Indiens,
êc nous parvînmes, fur le midy, à la hauteur
de l’Iile de Hoorn. Comme le vent étoit fa- Mes da.
vorable, nous pafTâmes peu après à côté de
celles d’Amfterdam &: de Middelbourg, que dam & de
nous avions au Sud, entré deux Rochers, qui Middel-
font cinq ou iix pieds fous; Ji’eau, ôc qu’on ne ,
laide pas de v o ir , parce que l’eau elt fort claire.
Nous avançâmes â j’Oüeft, vers les Ifles.
de Combats, que nous vîmes à droite, ôt nous d© Coqh
nous trouvâmes, fur les cinq heures, proche buis*
de l’Iile de {’Anthropophage, à quatre lieues ,*Menfclv3
dé Bantam. La n u it, qui étoit fort obfcure t cet®r*
nous obligea de moiiillefsl’ançre > mais nous
continuâmes nôtre route, à la pointe du jour,
par un teins couvert humide. iNous dpu?
blâmes la pointe de Pontang fur les huit heures
, & palFânies à côté du grand Poelemadi, que Jfle dep®e*
t * rr- Tom. K. 0 ■ . G„ no1 us- lemadi. *■