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„ Infcription, qui faifoit mention delà Ville:
,, d’Heliopoiis>DII&HELIUPO L L'Auteur*
^partant de Balhipom Damas. entra dans.
,, les Montagnes de l’Itucée:,paffa fur un Pont
^ d’une atfche, la R ivieré qui tombe a Banèthj,
>3 coucha dans les Montagnes &; rencontrant
le lendemain, dans le chemin de Henetb à Da-
. ■ mas ,. une grande Plaine fertile y, qui peut
avoir fix Lieues* de long fur trois de. large ,.
s’y arrêta. On 1 a nom me K^aneldm >. & e ’eft
le lieu,; ou , félon les Mahométans , Caïn
affomma Abel.. A une journée de Damas*
^ dans cette. Plaine.* coule Je Pleuve. Barradasy.
jadis Çhwyfprrboasc IJ paffa le foir la Rivieré
w tur un Pont , Sc alla coucher à Qeilen , qui
xj eft a 3* milles de Damas. Il arri va le lende-
|| main à Damas , Ville fit uée dans;une Plai-
yy nei y de deux journées de longueur fur uné
de largeurtrave^fée dé cinq ou fix petits
w Ruiffeaux ,. ou plutôt Canaux de Barradas ,
^ qu’on divife en cinq;branches, æ une jour-
„ née au*-:deflm de Damas * St enfuiteen tant
„ de Canaux, que prefque toutes fes eaux fe
perdent dans les terres*.
--y, l^s Prunes de Dama s *nom m ées Sjpîdcàpnt-
xyna par les Ancidns ^n’y vaientî pas celles de
yÿ nos quartiers : les rai{ins;i èn récompenfe ?
,, y font excellents. Damas ,. avec fes Eaux-j
tebourgs, qui font: aufïi grands, que la Ville*
* V. tjMon- eom$>M aur.'
dril ; & U
iV. Dèjcripi
de Syrie. De
la Roque.
P axis i f ai.
E A R; M. D E S &ï 0. Ü C EAU X. 414
*,peut égaler Orléans en grandeur. On croit
que la Ville n’a pas toujours été au lieuop.
„ ëlle e ft b à t ie maintenant, mais qu’elle étoit
„plus près de la Montagne , qui eft à trois
fe quarts de 1 ieuësau Nor d , au pied de laquelle
on voit encor« une Ville affez rationna-
***' i H i J* * * mË WMÊSSm ' JnBBBm.
^ b ie , appel léeSa/fëer, qu’on pr é ten d e t re 1* an-
Revenue Damas j mais Les Ruines de Tem-1
pies , St les fragments de CoLomnes anti-
^ que s , perfuadent l’Auteur que Damas a
^toujours été au milieu de la Plaine. ' S<tlbier
m£jê pluheurs Maifons affez belles , des Abreu
v o ir s , dont L’eau eft amende , du haut de la
t M ontagne, par des Canaux foûterrains. Il
^ y a à une lieuë de la V ille , St à trois quarts
de lieue de la Côte, un endroit oiifdhten-»
^ terrez , dit-on '40. Martyrs. Delà on dé-
^couvre un grand Lac, qui eftàfept lieues,
au Levant de la Plainei .
Il nomme Touremorey la Ville de Palmyre,
^ que les aut res appel lent T admor.
* Il partit.de Damas pour Alep i avec laCa-
ravane. Il trouva|à quatre liëuës de la Vil-
îe;, le Kàn Kaffeirs qui eft peu éloigné de qua-
'tre petits Villages. Il y paffe un bras d’une
^des petites Rivières , qui arrofent cette
v Plaine, très-fertile St rempliede Villages.
5> A quelque diftaneedece Arf» , on entre dans
#,les Montagnesi St l'on paffe un très-dan-
G &g U » g ereux