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dans ee fruit-là/plufïeurs autresiruits ƒaunes
** îmru aflez g ro s , avec des pépins blanch Comme
il a de la douceur ,. il plaît à bien des gen<s „
& ©n l’eftime fort fain. On en Voit deux.fut
l ’arbre dans la. même planche.
Kaamam. Il s’y trouve un autre fruit y nommé Nam*.
«awpar les Portugais Ôc Po&e-ansjeng par les:
Indiens x lequel eft d’ungotit agréable, ôc d’un,
m S jp é r c y retfenatlant allez- æ la-poire. L<^
fleuren eft rouge, jaune ôc blanche, ôc croît:
$£ m&ingv pas troulFes. 'LzBlimbing eft aufli un arhrifleau,
dont le fruit eft alfez gros ôc long.: la fleur
en eft rouge, Ôç le goût femblable à. celui de
nos grofeilles. Lors qu’on s’eft écorché le dedans
de la bouche avec du vinaigre , ou chafe
pareille , on né fçauroit trouver ma meil-
leur retire de. que ce fruit-là tout c rû .Ileû rey
prefenté fur l’ arbrev
teeL. L ’J reek eft un Criait qui croît par troufles;
Ôc en grand: nombre ,/ur un arbre élevé „dont
la tige eft allez d é lié e , ôc qui- a de longues,
feuilles'. II-eft d’un ufage univérfel, non-feu?
lenient parmy les ongmairé^dtrpaffâ\v
aufli partny les étrangers qui fe trouvent da:ns>
les Indes :.ce fruit reflembleàime prune Ôc i l
devient faune en mûriflant. J’en reprefente
icy- un fur l’arbre r un autre qui eft. déjà.'
m û r , ôc la- moitié d’un fans écorce. On di-
103$ cette moitié en fept ou huit parties
qu’on.
«juj C o r n e i l l e l e Br u y n . «fjJL
qu’on envelope dans des feuilles de ‘Betel, frottées
d’un rouge de Sium , ou de çhaux blanche
, qu’on mâche enfuite jufques a ce que
la falive en foit devenue- rouge comme du
fang y ôc on prétend que c eft un renrede excellent
pour conferver les dents ôc les gen^
cives. Je ne m’en-fuis cependant Jamais voulu
fe rv ir , trouvant quelque chofe de fort dégoûtant
à cela y outre qu il arrive fouvent
que Ceux- qui n’y font pas accoutumez s en
trouvent mal,- ôc tombent-en défaillance ÿce
qui pourtant n’arrive que lors qu’on en prend
d’une mauvaîfe forte. Cette feüille de Betel #
croit comme celles des-, fèves d’h arico tyOn
en trouvera' une à la Lettre E). Elle eft ordinairement
d’un gris obfcuri mais iLs entroir-
ye-de vertes, qui font les meilleures. La ma-;
niere d’enveloper ce fruit dans cette feüille^
fe vo it à. La lettre E. ,
Etant â la; maifon de campagne de nôtre:
Cénér a l, je v i su ne ert a i na n i m al, qu’on nonv.
nie Füanderqui a quelque chofe de fort An--
gulier. Il y en avok- pLufieurs qui Gouroiq'nt
en toute liberté avec des lapins;, ôc qui avoientrieurs
tanières fous une petite co line, entourée
d’une baluftrade. Cet animal,,quej’a y r e -
prefent e iey , a. lés j ambes de derrierebeaucoup'
plu-s longues que celles de devant ,.ôî eft à peur
prés de la grandeur ôc du poil d’un gros lié-
LJ o 6.
î, Juin,
FilandètS»’