'trjï, V O Y A C l s
f70S. pas été- achevée , parce que le terrain n’cïS,
ie.Man. étoit pas allez ferme aùffieft-elîe en fore
.mauvais.état. Cçtte Ville eft allez grande dç
prefque quarrée ., de paraît beaucoup en dehors,
par le nombre des Eglifes qui s’y trouvent.
Il y a aulfi desmaifons bâties de pierre*
mais la plupart font de bois , de même que
4. Ponts, qui defeendent des mailbns versla
Rivière. La partie Septentrionale en eft marquée
de la lettre B. de on voit plufieurs mai-
ions au-delà, avec uneEglife, Elle paroîtplus
de ce côté-là que de l’autre » aufti peut-elle
palier pour une des plus belles Villes de laRul-,
£e : il s’y trouve un grand nombre de Marchands,
de il.s’y fait un débit confidérable de
cuir ,d e futf , de broftes de de toile : mais on
y admire fur-tout la beauté des femmes, qui
ïurpafl’ent, à cet égard, toutes celles dupais,;
Nous en partîmes à 1. heures après-midy *
avançant toujours au Nord , .à travers des
bois. On trouve enfuite quelques Villages,
qui nous conduilirént jufques à Vvaifere, qui
éft à 30, V'verjles du lieu d’ou nous étions partis
le matin, Le vingt-feptiéme nous arrivât
mes vOegaskierjaw, .à 30, evrjjerjles de la Couchée,
Delà nous eûmes de très-méchants che-'
Arrivée à mins jufques à rvryologda, où j ’avok réfolu de
Woiogda. 9 jufques à ge que les Rivières fulTent
navigables, pour me rendre à Arcfiângelpar
U v ; r ' ^ - M I ■
.©ï C o r n e i l l e le B r 'u y n : 173
t;au, de bien examiner le cours des Rivières
èntre çés deux Villés-là, parce que les Voya-*
geu.rs n en ont guéres parlé. Outre la beauté
des Rivières, on trouve en ce quartier-là de
très-belles vues de d’agréablses perfpeéfcives.
Il arriva en ce tems-là , en cette Ville 700.
familles de Dorpat, Capitale de la Livonie , à
de lie in de s’y établir , aufquelles on alfigna
des quartiers chez les Rulïiens. Ces gens-là
parurent le lendemain fur la Rivièrepour s’y
faire enregîtrer, de on apprit peu après, que
la Ville de Dorpat avoit été détruite après leur
départ. Les plus confidérables s’étoient rendus
à Vctenbomgy par ordrede SaMajeftéCza-
rienne, de y dévoient être fuivis de quelques
Marchands é|| an gers. Il arriv a enfuite 1700.’
des habitants de ISfar^va , qui dévoient y reflet
aulfi jufqu’à nouvel ordre , de quelques
autres, fàifant en tout zyoo. perfonnes.
V II commença à dégeler à la fin du mois
d ’Avril , de il fit un grand vent le premier
jour de May , qui détacha de emporta toutes
les glaces de la Rivière. Le quinziéme , fur
le foir, il y eut une grande tempête , accompagnée
de tonnerre de d’éclairs, qui renver-
fa plufieurs toits , des portes de des cheminées
, de dont la plupart des maifons de ta
V ille furent endommagées.
Le trentième, les Marchands Angldis, qui
H R V . Mm ‘ m’ a-
1708.’
17.