Tom. iri.
p. soi. de
jrEd. in 4.
3 5 6 L e TT RE SUR LES Ri E; M A R QJÇJ
„ de:ce que les anciensomt écrit despremierss
,, Perfes & de Perfépolisl (.a) Cedaî pè'urrbig.
9> fufire en général ; cependant , pour vous fa*
, y tisfaiire, je veux bien parcourir ce queces-
,aivIefIieursont avancé fur. ce f u j e t ic je 1er
a, feray avec toute la b riéveté pofïibleyieIon
a, les petites lumières que le Ciel m’a don*
nées.
1 /„ Monteur Chardin d îten - parlant de iées'
^..fameufês Ruines en general,; que les P ér fa ns
}y modernes nomment Çhelmmar r que ce: ne
ai font ny celles du Palais des-anciens Rois de
y, Perfe ,, ny: de celui de Darius en particu-
5>lier y mais, belles d’un Temple de l’ancien*
3-, ne. V ille de: Perfépolis. Voyez Tom. IX..
>rpagv &y6\. Il donne plufleurs raifons pour
„ prouver ce qifil avance , dont la plus appa-*-
3.,,rente efl,; qnonne bâHfToit p^s ancienne-^
,3 ment les Palais, en ce païsdà, fur desMon-*
3,3 tagnesy.mais fur le bord des Rivières,.pour
yy avoir de là fraîcheur ôrdeTair.. Il tâche en*
3^fuite d’appuyer fon: fentiment fur l’arr an*
^.gement des figures qui font fur. l’efcalier
■ ; (a) Laioüâmge efl un peu:
forte y celui qui a écrit'le
Mémoire; où ilfeft; parlé dés
Antiquités de thelminar g
téaipàé eu deflein d’épui£er
la matière;: la differtation
efl: aflez fuperficielle, & il
Sr en faut bien, qu’il doit; ail é
Air ce Aij et > audfc loin , que
Thomas Hyde , &. les autres:
Auteurs' qui ont parlé des:
anciens Perles».
ï> E C OR NE IEEE LE B R U Y N? , .3 5 J
«.qu’il veut faire pafler pour la Proceffion
y, d’un Sacrifice ,. parce que chaque^ figure y
3:, porte-quelque chofe ,.qui étqiten ufage dans
les Sacrifices parmy les Payens, ce qji’ii
3, prétend : Il reprend même D. Garde de Silva1
,, de Figfieroa , d ’ ayo-i r n o m m é c et te Proqe-fuon
y, un Triomphe â la 1 5.0. pag. de fon Am-
3, ballade. Il ajouta, à la pag. 634 que,cette Toifl. iïïi
,, Procelfion étoit divifée en plufieurs ban-
3, des de é>. jufques à 9. figuresféparées par *
un arbre qui r-effembleà un cyprès l que la
,3 bande e f l ’menée par un homme qui en
y, tient un autre par la main.,, comme s’il le
33 menoi't pour- fervir de Viélime, que cela-
yr} eflpar tout ain fi, àun feul endroit près rqu’il
j.,- paroît de- cinq fortes de Vi&imesdans cet-
,3 te Procelfion ,» le Dromadaire yîe Taureau, lo;
33 Bçuç, lè Cheval ôc \eMulet, & il obferve, qu’du t.
3-, lieu qu'on n’y voit qu’un Dromadaire, qu’un4
0,, Taureau?, qu’un couple de Boucs- 1 & qu’un;
y, sMulet, on ^ voit plufieurs chevaux, ee'qüL
3, in i fait croire que- c’efl un Sacrifice aü So-
33 leii. li cite Hérodote & Strabon, pour prou*
y, ver que les anciensTerfes:oflroient des che-
3, vaux au Soleil y aùm*bien que d’autres4 ani*
y, maux?j mais fans marquer Péndroit où cela.'
^Tetrouve d^ns ces fameux HiftorienSel^f fie
„quoy
(a) L’ Auteur dé cettè Let- | gardé , Strabon » qui en pât*
gaearaifan > lur ce-qutre* 1 lant-dans le Livre ij.» de-fa