^12. EX TR AI T D^Ü N V o Y A G
>, enceinte. On y voit quelques Colomnes 4
jo mais lés Arabes les coupent poùr bâtir. |
v i , L’Auteur voulant aller à Damas & i
II bek, y prit lé party d-y. aller par Batut b , ce
yy-qui é-toit le.plus long.. De Seïde , on va-â
„Damas en deux jours & demy. De Tripo-
^ ly , on.n’eft que quatre jours, par le droit:
„ chemin ,.embonn es j ou r née s ; mai s les C a-
„ ravanes en mettent fept ; Ja C ôte , en def-
Çjjà cen dan t de T ripoJ y > eft fort r effe r r ée -dé
Mo n tagnes.aflé z il é r il e s , ma i s c u 11i v ée s â u-
XySrefois. Pendan t trois-lieuës on laiiTe fuMa
yj droite quelques Ruines , qui étoient ja-
>, dis des Bourgades, comme KaUmour. On re^
pofe â Village fur une pointe de Cap •
^afTéz étroite., & environnée de.la Mer-de:
j,.jtrois.cotez. On v o it , fur.la pointe , un re-4*
j„ile de FortereiTe, qui pourroit être le Châ^
te au Lambert fameux pendant les Croipi^
y^des. Le pais s/élargjt en cet endroit & for-*
yy. m e une P1 ai ne fe rtil e d’u ne lie uë.&.demie;\
jtyQn palle .au. pied d’une Colline , partie dèr
jjsterre ,^p^tië"dte,roche j jmVfon voit quan~
^ cité, de Cellules taillées dans le Ro c , pour
„ fe r y ir de, Sépulture^;i dont l ’entrée peut
^lavoir ^vpîeds en quarré. Mais le Roc a été:
j^efcifpé , pour en deffendre Rabord. Une:
** M o n ta g n e de pierres blanches* dtoite com*
** meune ligne ^avance près, de trois quarts*
P A R M ; D ES M'O p C É A UX]- ' j£$£>
^.de lieue à la Mer , d’une hauteur toute éga-;
„ le , & qui fait un angle droit avec la r-ive, -
,, à 1 a q ue 11 e e 1 1 e fe j o i n t - & termine cettePlai-
,, ne. Là commence un chemin très-rude., quL
„ dure près de troisl ieuestoujours en mon-
j, tant-par des fe-ntiers: fort étroits palTatit:
,.j de coteau enxpteau ^l’Auteur alfure qu’i l \
„ n’a jamais vu tant de Montagnes s’entre-
„ traVerfer , comme en ce lieu. La terre, qui '
jj couvre là pierre qui eft déflous T eil très-
,j fertile. Ces' Montagnes .font cultivées de-
j, peuplées. Quand on commence à defeen-
jj dre , .0-n trouve le Vallon le plus agréable ‘
jj Hu monde, .dans lequel coulé une Riyieçe><
„ nommée Nah<tr &- K^aU EmfiU, du nom d’un
j.jChiteau bâtÿ en triangle. ,~{ur un Roçhef~ #
j.j détaché de la Montagne , à une portée de ;-
j, mo piquet* il défendoit le paiTagè d’un Pont j *
,j & une partie des eaux de-cette Riyiere
,.j étoient portées , par un Aqueduc, dont ôii *
j, voit les Ruines dans le flanc de la Montai'
j-jgne , dans une Ville donton ignore le nom *
j, ancien , & qpi femble£^s la relation j ü^i j
jjpeu confufe en cet endroit.,ui’êt-re autre-'
xy chofe que celle qu’il nomme ‘Betrori, &c ou^ :
„ l’on voit encore grand nombre de Colqmf
xT nés & des Ruines. Aaleux lieues deBetron, ;
,j.on trouve Gibail, oèLilreliéauiïi des Rui-^
a^nes. de-murailles. on a-déjà parlé de cette '
. „Ville-;-