E x t r a i t d! uif V o y .a gmj
j, compter fur leur té moigniage. * Am delà eft
,, ,1a. Riviere, rçommçe Bla/owil, ou. v..RlJe neta-
jj rit poin c „il y 3 un ..Pour, ■ !) eux . mi li&s
,, par-deU^eft une autr.e Riviere,, nommée ja
„ Càfimir 3 autrefois Eleutherus\ elle n’a qqe.i
,, toifes de.large|^lle^i|^: fe ÿett.er daps là
i5 Mer, apres avoir ferpenté dans çe s Camp a-:
,y g tie s,. Ij. y avoit un-beau Ppnt ,.qui^ft rnin|;
,,.aujourd’huy. A deuxcentspas., fur upe hau-
« it,eur r ;e|f un Xillà^e fermé ,,4 eimémemQjjrij
}J aye}e .une Tour , qui les ^défend contre les.
3j Arabes-. Qn laiCeJenfnite * fur Je borA 4e 1$
$ îvder an .amas prodigieux de pierres fail
Jée$ 9 xj^it. le Rivage &c la;C^riipagne^en
js couverte. Les Arabes afferent que çe fonp
j9 les Ruïnjçs de la Ville de deuqc.jnil-5
' leSjde Xyr. eft une Fontaine mer.ypilleufe
3 pour l’abpndance & la beauty, de Çes ,eaux^
2 : qupy qu’elle ne foit pas à fe milles de la
Mer: les Arabes la nomment Jcbono. On laif?
'3jfe ^ y r ,fur la droite,, Ôc un Village nomme
^ Machotica^Àeux milles avant dans jies terres^
?ï au .pied duqqel paÿenr les Aqu^due^ ?qui
portoient l’eau a T y r : ils traverfen.t une
„ Plaine d’une fertilité meryeilieufe ,, quoy
„ qu’infulte, PnT;rayerfe le Ruifieau, npm-
„ ne JFiamery, qui vien,f A’uuegsrplte ^Source*
,, <3ç,Pon arrive enfin à ce Puits, tantvante
^ par les Voyageurs , &c duquel ils comptent
. ^j tané
^#ÂR^KÏ. W'iS M o ;lfC?f rap*
£*îit"â n t dè Fable s , Fur là foy d’une-tradition
is iôâ|0 tifs* in èer t aine âc-peu ex a ét é |9 Ôd foin
jvvent abfo lenient fabuieufe; -
; ,, L’Aüteur décrit fort audotig ce Fameux
Puits de Tyr. - li en avoir deffigné le plan
33 &c Idprofil , avec la coupe j mais je n^ay pu
avoir co mmunication des figures du Man il F*
yÿprit. -Ce qu’il en d it, feréduit i °. à ce queJ
39 les Sour ces -, qui forment çe Puits, au nom-'
M bre de trois, viennent dès Montagnes, nom-
, m é es A n tiliba n y :-ôe q u i fonç-à tfbis milles à ‘
,V l’Orient, ce qui fait qu’elles Vélevenc , en •
jVterréi ^ que l’on a-eonftruit des Puitspôur
leur donnef moyen d’e*monter à une hau-
jVteur telle que l’on peut les conduirepar un
jrv A quedue à "T y r , qui é toit dans une Ille a -
cinq milles delà, ce qui fe fait par un Aque*
5s:*d uc 3 part i e au-de fTi s , partie a u - d effb us du 1
*»fol d'e'-la terre -, félon que le niveau l’a de*
m and é x 9. Que l’on a joint les eauxdequel-
srqües ‘autres Sources pltis éldignéês1, pour r
^■ ^rôilir celle^cyt^^. p ge ; la ftrübtfife! dé ce'»- '
Puits é toit merveilieufe pour fa folidité > •
j1»'qui fub fille encore au j o u rd’ lî u y J qt|o y q ue: -
>» l’eau tranfpire par le peu de fdin; que l’on a
3?eu de la méilager v cet ouvrage-eft plus-
iy-a ncien qtt e les Croifades î W- to ut au moins •
i*du t é d e laXorturië dès-Ty fiéiis, fous4esV'
,jXmpe«;'