*4 $ V 0 ' Y A G 1 s
17°^* roiî 4 e Larix ^ datée de À4ahyn.it a trois journée*
^Duembre. de ZJie-raes , ie i8 .. Novembre. Comme il fou*-
haitoit de me parler , H en5 avait envoyé un
autre par la voye de Perfépolis „ ayant appris
y pfar une Lettre du Directeur de Gamrpn,
que je prendrois peut-être cette route-là. J’y
répondis fur le champ 8c montay a chevai
deux heures-après * avec le Carme des Païs.-
bas* pour aller à fa rencontre.. Nous le trou»-;
vaines dans un J.ardin proche des Montagnes*
£e nous retournâmes ensemble à la Ville* où
Mr. de Larix, qui avoit une grande fuite ,.alr
la loger chez, celui qui prépare les vins de la
Compagnie..
Ledeuxième Décembre, nous allâmes rendre,
villte. a Mr. Ifasjie Nebbie * fameux Marchand*
dont on a déjà parlée Nous y fûmes
avec, une nombreufe fuite montez fur de
beaux chevaux:* dont celui du Baron & le
miem a voient des brides d’or &. des houfless
en broderie« Le négociant nous re^ût très*-
bien , 8c on y demeura j.ufques à midy. Ce
Perfan avoir déjà rendu vifïte à Mr.. de £<*.-
rtxLy 8c lui. avoit envoyé des prefents„Çe Gen=*
tilhomme me fitFhonneur de venir foupec
avec moy dans, le Couvent y ou. nous palLU
ipes la moitié de la nuit à nous divertir. Le
lendemain' il continua fon voyage-, 8c je l’açsf
sorapagnay ù qyuel^s. lieuç^de ^ie-raes*
ï'mË • g Jalonne ur
d e C o r n e i l l e l e B r u y n : W M
Moniteur Latoulne le quitta point jufques â
Gamron,' Comme nous avions des chiens de
chaife , nous po'iirfuivîmes un daim, que les
lévriers dé Mr. de Larix prirent enfuite. Je
changeay en ce tems-ià le deifein que j ’a-
vois formé d’aller par la voye de Perfépolis *
pour palfer à cinq ou, lîx lieues de Zjie-raes ,
par un lieu nommé Ma^yt MaâreSulemoen, ou
la Mofquce de la mere dé S-alomon f. fans que
je fçache de quelle maniéré la connoilfance
de ce Prince eft parvenue jufques en Perle *
n’en ayant rien pû apprendre des Per fans *
n y comment on y avoit bâty un Temple â.
l ’honneur de fa mere| puifque n y lT é r itu r è
Sainte', ny aucun Hiftorien n’a jamais fait
mention qu’il ait été en P e r fe ,n y qu’iLfoit
forty de la Terre Sainte.: ÀufG, y a-t-il brett
de l’apparence: que cette Mofquéem?a été dé-t
diée qu’à la mère d’un Roy de Ferfe de ce^
nom. fa); Jf’avois cepenxlant iauvent oiiypar“
-W H ' ' » ■ - « 1er
(4) Sî nôtre Auteur avoit
grter aux Le&’eùrs lés frais*
lar ce que M»- Herbelot ra-
d’unpafrèil- étonnernèntj j è
cohre^fe Salomon j dâns~fa
vais rapporter en'abrégé c e
■Bibliothèque Ûrientalè, fer
qüéiès Auteurs1 Perfansont:
lât foy des Auteurs Perl’ans,
penfe de ce '^rancf Prince*.
il ne ferait pas étonné *
dont ife ont d^gurë l ’Hi-
comme il Jfjsâr, , d?avoir
ftoiré par :uné: infinité de
traà.vé près de Chiras une
Fablêsi'Ges MMloriensécrl^
âic&jééjb dédiée jjfc lar mère
vent que Salomon, fils de
de: ce Prince* Pour épar»-
David,, monta furfe Thrô*
m
ijo é .
x*ï>écer»brè.
Mbfquée:
de la men?
deSalomoa*-