49% Ex t r a i t d’un V o y a g e ?
„ v e a u de la Plaine, a la figure d’un carre aEr
5J longé *, les deux autres font fur la pente de:
>3 la Collinej le marbre en eft précieux,& l’our
„ vrage très-délicat. La Coupe par oit de lai
jgj' même main qui a conftruit les Temples de:
jyThyeros. On y voit la même maniéré de pror-
filer. Au milieu des Ruines,.fur.La pente de
„ l a Colline , fe vo it la Statué d’une femme
„ e n marbre, enterrée jufques aux mammeL
„ le s . ( C ’eft celle dont Mr. Spon, qui voy a-
0 geoitfept ou huit ans après dan's ces quar-
„ tiers, nous a donné Le deffein. >-L’ouvrage
„ où eft achevé la draperie , fait des plis d’un
„ g o û t merveilleux. L’Auteur n’ofe affûter
„ que. cette figure £oit celle de Gérés, ôc non
„ pas quelque Cariatide , qui foutenoit une
„ f r if e dans ce Temple, à caufe de ce panier
„ renverfé dont elle eft coëffée. AfTex prés
„ de la figure, il trouvai deux InfxxiptiortS.v
I ,, Sur le haut de la Colline ,-il n’y. a qu’une
„.Tour quarrée ,. qui eft : à demy-lieue de la
„ Mer. Au Levant de cette Colline,eft un Bois
„ d ’Oliviers^& un Puits dr’eauSaumufbeUaif-
„ fant.les Aqueducs à gauche.,, quiportoient
Va l’eau à demy hauteur de la Colline, où paf~
„ fe le Fleuve ou Torrent'Bokalia >. ôc on trouve
„un e petite Egliie Grecque-, bâtie dés Ruines
„-d; un Temple, don t on.voitëncote/quelques
^Colom^
RAR M . D I S M a ü C E A ÜXj. 4 9^
y, Colbmnes , &c un Died-d’eftalrond r fur lé-
„ quel eft une Infçription, dont les dernieres
„ lettres manquent â toutes* Les Lignes, parce
„ q u e le marbre: eft ccaill é
- ,, Eleuûs n’eft.qu’a neuf milles d’Athénes*
r„ Le chemin, jufqu’au Mont Hymette, eft en-
V, core pavé ,. comme il l ’étoit du tems de*
>1 Grecs., u
I „ Ce chemin n’a que deux millesv la Plaine
&> s’étend jufqu’.à La Mer . On tro u ve, fur le che-
min,, deux Ruines affez confidérables, mais
dont on ne peut rien deviner. Avant que
99 d’entrer dans la Montagne, on laiffe , fur la
5:» gauche^un Etang: remply de rofeaux. Il eft
deffendu par une levée de terre, le long de
h la Mer, qui l’innonde dans les gros tems -, car
sb elle n’en eft féparée que. par le chemin. Le
ir* Cap qui forme cette Montagne, portoit Le
« nom d’AmphiaU ; un peu au-delà eft un autre
•h Cap,, appellé Latomia, ou Carrière.Delà à Sa-.
r„ lamis y il n’y a qu’un trajet de yoo* pas* Au
m haut de la Montagne, on rencontre un Cou-
„ vent de Caloyers 3 qui porte aujourd’huy le
„ nom de Daphnes,S>c auparavant il avoit celui
„ deD^/pÂw.Nous descendîmes dans la Plaine,.
x> ôc arrivâmes à. Athènes-,, après avoir traver-
âjiCé-UHe. Forêt d-Qliviers.td’unedieuë-
* a^Ç’étQiten, Les Erançois avoient en-
J w à W m hi ' ^.'Voyé: