30. Mars.
flncommo-
chté de |
(l'Auteur* ,
ï t V o y a g e s
Toutcs les terres de Monteur le Directeur
étoient couvertes de ris , qu*qn ne fauche
po i nt , ni.aisquomcoupe. d a ris la faifon, avec
un petit couteau. Comme on le feme en de-s
;tems differents, il eft mû-r en de certainsen-
droits;, pendant qu’ile fltou tv e r t en d’autres..
Il avoir aufïi fait planter un grand nombre
d arbres fruitiers, & d’autres arbres, qui n’é-
itoient pas„eureote bien avancez. ’% iant à fa,
imaifon , e lle e to it ;fmie,à la ré fer v.e des écu-
ries Sc delà c u ifi n e,, -a quoy on t ravai 1 loi t tous
les jours, f l me dit,qu’il employoit plus de
,cent bufHes ,a labourer fes terres d’autres
mfages ;No us retourn âmes -fur le foir.à l a VIU
le , le long d e 4a Riviere, où-ily a plufieurs
f> e 1 lés M a 1 fan $ dePl a i fan e e O m me e n n ê t r e
pais. Je me trouvay fort-fatigue a*mon retour*
.étant encore affez foible , outre que la eha-*
ieur commeq^oit a m*incommode** anlïl- bieti
que de petites élevûres que.j’avois par tout le
corps f mal fort ordinaire-en ce païs-lâ., &
que i çm éfli,me. faîuta'ire. ^Je m’en trouvay
.mieux^ aufïi à la;v,érité ; mais ce qu’il y. a de
plus fâcheux , e-ft que cette incommodité em.'-
pêche de dormir,, &c qu’on rie-repofé guéres
plus dé deux ou,t r ois h e u r es par jour lors qu’on
,en eft attaque. Il efl cependant affez facile
,4e s’en faire guérir., mais le remeddeft pire
q u e
/
v t C orne iLtE- le B ru y n. p$
que le mal, puis quon s’expofe à de grandes
maladies en faifant rentrer ces ébullitiôns.Ma
y û ë n’amendoit past non plus, 1 • deforte qu if-
fillo it toujours me fervir de lunettes,ï mais'
ppütr être que l’ âge y. contribuoit auflk
3-o. Mars.