6. juillet*
Fruits.
V G Y A G E S
On m’envoya, en ce tems ^Æà ^ quelques
fruits fauvages, qu’on trouve dans les bois ;
j ’en ay defliné de c. fortes. VJtap.ou Pie^%
dont on mange le dedans. C ’eft un fruit qui
croit par trauftes , qui ont environ un pied
&t demy de diamètre, & dont les. feüilles
font longues & étroites, le Froete Moeri eft un
fruit qui a*des pépins blancs , & d’unefî grande
malignité, qu’on n’en fçauroit goûter fans
mourir fur le champ : on le trouve ouvert*
avec quelques feüilles, à la lettre A. Le Froete
Tiac^ott, eft aufli un fruit dont on mange le der-
dans : il eft vert, entouré de 8 . feüilles, &de'la
grofteur, dont il paraît à la lettre B. Le Kande-
^.f, fruit affez long, dont la fleur ne porte point
de femence, ôt dont on marcotte les bran^
ches ; les feüilles en font fort belles,, comme
il pàroit à la lettre C. Le D. marque un fruits
dont je ne fçay pas le nom ,: lequel eft d’un
beau rouge, lors qu’il eft mur f les feüilles en
font longues & étroites, ôc fort près lesunes.
dès autres. Le 6. eft le Bayle- kammie> fruit dont
on mange les pépins du milieu, qui font fort
gros. On les plante aufti, parce qu’ils con-,
tiennent la femence du fruit qui eft fort mol-
M
berté, dont il eft parlé dans
le Chapitre précédent. Les-
curieux pourront confulter
fur cela ee qui eft rapporté
dans le Recueil ? de f leurs
Voyages* - •;