*707.
i 1. Juillet.
\% ë V o t a g e s
le 3 ôc le Gouverneur fit porter mon Bagage
chez moy /ans le .vifiter : mais j'appris en me-
nve-tems,.que taus.mes amis avoient été maf-
facrez , avec le Gouverneur Timaß Ivanevvit^
Vrfofikie, & le Colonel de VVigne y dans la rébellion
des Streifes en 1*705., qu’il nes’en était:
fauvé.que trois ou quatre, qui étoient partis,
trois jours auparavant pour fe rendre à Moff
eow 3 éçavoir le fils du Gouverneur &,fa.fem»*
me , 1e Confiil dont on vient de parier , 1e Capitaine
f^Vagénaer , ôc un Chirurgien y - que
tous les.Etrangers ayoient été malfaçrez, ayec
l.eur& femmes & enfants : queSa Majefté.Gza**
rien ne y envoya enfuite des Tro upes rég lées *i
& fit punir de mort la plûpart-des , ôc
tous ceux qui furent convaincus cl’être entrez,
dans, ce. funefte complot. Quant à1 moy 5- je
rendis.grades a Dieu de ce que j ’étofs en Per-
fe: lors que, cela arriva^ La femme, du Gauy
v erneut, qui avait échapé ar ia fureur de ces.
barbares eût le malheur dë perdre tout ce*
qu’elle avoir en s-’en ail an t à Mjofcaw.,.lefeu
ay ant pris, à la Barquey fur laquelle eile der-
voit s’y rendre, dont elle mourut de.chagrin,
après- fon arrivée. (, a )..
■ J»
(a) On peutconfulter>fiir
Czar punit.les Rebelles > 8t
ceté vénemejit/es >fouv.el-
rétablit la tranquillité que
les ■ Publiques de 1706. ' &
ces. mutins avoient trou»
1707'' qui en ont parle 5 cm
bléc*.
F verra de quelle forte l e
de C o r n e i l l e e e ' B rüyet:
Je trouvay , à mon retour à Âftracan 14;
Barques enfoncées, par la négligence du Capitaine
Meyer > dont on a parlé plusieurs fois,
& qui périt aufii dans ce tumulte. Mais il y
en/toit arrivé: cinq, autres depuis trois mois ,•
fous la conduite du Commandeur Laurent Vm
der jBurgb £ homme de mérite ô£ de capacité ,
qui s’étoit engagé au fervice de Sa Majefté
G z arienne, 6c qui travaiüoit alors à rétablir
celles qui étoient enfoncées , lès mettre
en état dë fervir fur la Mer Cafpienne ,. avec
plufleurs autres ,.qu’il avoir raxnafie.es de côté
& d’autre. La révolution , dont je viens. de
parler, n’einpechoit pas qu’iln ’arrivât encore-
tous lès joues/ d’autres^ -Hollandoi$-■ > qui vëtr
noient fervir en cepaïs-là. J’appris en même-
te ms ,a ve c douleur „que Mr. Meynard, Gentilhomme
Anglois ^ que pavois rencontré ab
Zjie-rat^ avo i tper du la v ûë & l ’ufage ? de quelques
membres, & étoit party en cet étatpour
11. Juillet,
Vaiireau»
perdus par
acgligeace*-
fe rendre en fa patrie..
1 Un foi* ,, que j ’avois-compagnie, la femme:
de la maifon où je logeais accoucha d’un fils ,,
fans que j ’en fçùfie rien, qûoy que fa cham--
bre fut an-delfusde lamiennq.: Nous avions1'
cepéndartt;bien! bbfèrvé/ q i/ iis ’y étoit pen-
. du; plufieurs/emmesy mais cqmn^fèel^àrri-
vclit afiez fouyen t , j j e n’y avpis fa it-âjtmu ne j
*feéfls^c>inu>.dje/qtte-que jp fu^ furpris de l’ap- j
i i " ’ ».j* “ î!\ : ■ 'T prendre