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j 7o7. nous continuâmes nôtre route le long de l i
X}. ostokn. Riyiere , qu’il fallut encore pafTer une fois
fur un petit Pont de bâteaux fur lequel on
^ne pouvoir trah/porter que deuxjcbatiots.^
la fois, ôc la Riviere avoir xoo» pa§»de largfc
dans c e t endroit. No us trouv âm es, de l’autre
cô té, une petite Plaine devant le bois- , d’PU*
* nous • •allâmes à ^oelekp^vt, Village, btué fur
une hauteur, d’où. Fon defcend dans-un che-;
min creux remply d’eau qui étpit gelee
en ce te ms-là. Le vingt troi-héme , à la pqim-
te du four. % on fut.oGcupe .àftraveicfer enqorç:
une fois la:-même Riviere ^ fur un Rpnt dp;
bois,& on trouve au- delà unem auvaife Ghauf:
fe e , remplie de petits Ponts yfous lefquels les
eaux s’écoulent : ce chemin conduit au Bourg
d’Aloffoe y d’où F on v a à: Zdrua/ata^ Deux dp~
nie Ri ques, qu i s’éto ien t: faoul e 2 d’ea u-d e-vi e,’
y relièrent avec leurs chariots, &c fur-entmalg-
traitea desRulïiens,.quileur ôtèrentleurs bar.
bits &. leurs bonnets. Nous ayants r e j oi n t en
eetrètat, on eoàfulîa longHtems II l’on devpit
retourner ifur fes pas •> mais la négative l’epv
porta, nous continuâmes nôtre vpyage^En<-
- imite nousi tjcaverfâmes? YQqca fur de petits
Ponts dp-bâteaux,fem.Blahles-à ceux dont on
vient de p at 1 è r^ J’y riraçay le cours, de-cette
Riviere , du côté du Sud ,r où elle forme un
aRèz gran d Go 1 fe,qu i s’étenddeFEftà l’Qüefh,
autant
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autant que j ’en pus j uger à 1 a v u ë , aya-nt perdu
l’aiguille de ma- baulfole. En voicy La re-
prefentation.
Nous- fûmes occupez-à la- traverfer jufques
à deux heures aprèstmidy y 'enfuite dequôy
nous la-côtoyâmes jufques à AdonÇo , Village
ikué fur Une hauteur , à 15.. IZverftes de F en*-
droi t , où nous F avions palfée. Nous avançcr-
mes à peu près autant le lendemain ay ant mi~
dy , jufques à Kafiemo r où nous changeâmes
de chevaux , pour aller à Zerbalo^d, qui h en
ell qu’à JZyerfl.es, où nous eû-mes'de li mauvais^
z3.. Octobre.
ch em in sq u e la plupart de nos chatipts,
5f’y renverférent, & n ou s -fit en t ;pe r d r e b e a u>-
coup de te ms. Le Mini lire Géorgien ne laiffa
pas de continuer* fon chemin , avec-quelques
perfonnes de fa fuite venais je ne voulus pas
le fuivre pendant Fobfcurité de la nuit, f ’attendis
le lever du Soleil pour partir * &-étant
arrivé fur les neuf heures à* Nove dereefne , de-
l’ autre côté du bois ,..à z f. milles de Zerbal^
nja, > j ’allay couche r à ^ik.e{orvrvd .L el e n d e ma i n, »
le-î jour fui vans >mous n ’avanf âmes guêpes:',,
à caufe des-mauvais chemin^’,? ôc- même mon
chariot fe rompit. Le trentième nous trou vâ-
mes les chemins remplis d ’eau Jf^;jé vis ^.fur
Jè- midy, laVille-de-IS’volodimer ^fituée fur une’
Montagne y c ù elle parolt beaucoup, à-caufe
du nombre de fes Eglifes qui font blapqhes*
No u» ’
Villè dg
Kafiemo.
"Wolodimer.