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„ vain que ces fortes de gens dam ce païs-Iâ^
,, font ordiiiaipetnent' faiis efprit &c fans.éru-
J dition & font mille fois plus fâcheux.eiii
3, Voyage que des femmes. Il prit le part y,
„ d’aller par terreparce que lèvent fe trou-
„ ;va co ri traire..
, , , En forçant d e Seyde ,,on 1 aiIfé à droite l’A—
5, queduc, qui y conduit del’eau d’une Rivie,-;
'„.re qui coulant* df entre. les Montagnes
,, vient tomber: à: deux milles de la Ville. On
3., trouve quatre ou cinq gros Vi l lagesavçc>
„ des Tours. ,, mais qui ne fervent de' rien,.
5, A 12.. milles, eft le Village de Çjé, en fuite,
j^eflf la Rivière y nommée Dmmottr panceux:
■4, du pais i anciennement: m elle efti:
3, fort profonde & fort rapide,. Le Pont eïL
33 rompu.. Il y avoitautrefois deux forts Gha-
3, t eaux, qu i de ffendo i en fe c e p aifag e du tem s*
>y des Groifez, don t i 1 n e relie queles^Ruïn e s>..
a., Tout ce pais, jufques>à deuxlieii'è^ éé^anethi,
3, eft. aflèz defagr£able..On voit des Monta-
>ygnesy qui récrient le long de la Mer. A z*.
3, milles, de diftance., & qui paroiftenfeallez?
„ fteriles. La Plaine eft d’ùn terrain gras
^, où le chemin eft. difficile, en hy venj c’efL
à, pourquoy il y avoit un grand chemin pavé^
ij entretenupar lés Empereurs ,/qüi allait juf-
34 qu’à JJcaloriy, comme il paroît par les In fer i-
^ptions Grecques & Latines, que l’on trouve
en
■ p>À r M. ©ï s Mo trefc a u x , '403
^ en divers endroits, par les relies de ce
pavé que l’on apperçoit quelquefois. On
trouve , fur cette route , les Ruines d’une
grolTe V il le y dont il ne relie plus qu’un mi-
férable Village : on y voit encore un nombre
prodigieux de Tombeaux de pierre ,
avec un couvercle aulïi de pierre en dos d a-
ne 3 qui ont fept à huit pieds de lo n g , fur
** quatre de large. On ne connoît point le
nom de cette Ville dans le païs , à moins
que oe ne foit la Ville des Lions, que Stra-,
9 bon met fur le chemin de Seyàè à Bdnetk
$*j Ptolomée place auffi a fureette route, Pem-
” bouchûre du Fleuve Leontos* Le païs com-
^ mence au-delà à s’élargir & a former une
w Plaine fort agréable. On paffe une Vallée
de plus de trois quarts de lieues, plantée
” d’oliviers ôt de meuriers. On palfe en fui te
” un bois de pins, planté au cordeau -, pen-
M dam une demy - lieuë , & I on arrive à Ba-
” routhy dont les environs font fort agréables
jfü & allez ombragez. Elle eft à zjooo. pas de
Seïde par Mer, mais par terre on en compte
?• 3oëooi Cette f Ville eft dans le fonds, d’un
Golphe , qui peut avoir 8. milles d’un Cap
£ à l’autre. Elle eft fur le rivage Méridional,
|t ^avtsc un Port médiocre 9 ferme par quelques
Rochers.
*3,11 y a des Ruines magnifiques de Tem^
» pies*