E XTR A I T D é Ù N T O 'Y I 'G Î ,
>> Ce dernier mot eft .corrompu , peut-être
„eft-ee ADIABENICUS, tîcre commun fur
1 es In fzri p t i o.n s de .ce tems-lâ. Au-delà du
».Nabar K^elb on trouve le fleu v e à'ibra-
^ Joint, nommé par les Anciens Adonius3£\it\q-
» quel il y a unparfaitement.beau.Pont d’une
„feule Arche „■> la vieilleS/^/oj.êtoit aux envi“
„.rons. Le Liban, qui commence dès Thyr„
„^continue jufqu’à T r ip o ly , par Tefpace de
I M de cinquante lièuësv L ’Auteur arriva
» bonne lieure a Qebctil, autrefois-Zfy^/ox, où
il vit Aes pierres que l ’on trouve â demy
„ journée de la M e r , au-.delà de la Monta-
»igne, auprès des Villages de Caffel&c de Kec-
» dans Jefquelles font des 'figures de tou*
„ te s fortes de PoifTons empreintes, de toutes
>j fortes de couleurs.. Ry^/ox étoit bâtie iur le
.„Coteau d une Montagne , avec un petit
„P o r t aflèjz payable fur le haut, quiétoitap*
.„paremmenr le Choeur de la Ville. On voir
^encore pluheurs Colomnes fur pied , aven
„beaucoup de fragments de Bafes, Chapr*
-*? te aux , prifes , &c. fur l’une defquelles on
.„ lit ces mots -né av&ài».. L ’Auteur croit que
ces Ruines., qui font auprès d’une des Por-
tes# font celles du Temple d’adonis. On voit
•**un^ grand nombre de Colomnes pofées au-
^ près du P o r t ,! ’une fur l’autre, comme des
„ huches, Lfe Chateau eft conftrui travée plun
fleurs
P A R MC D R S MOU C Ê A Ü ^; 407
„Leurs autres Colomnes, employées engui-
,,Xe de pierres.
. „No t r e Voyageur s’étànt rembarque 5 il
9rpafTa>à% vùë^du Gap Pcg-^, où-il y a des Ruï?
w,nes aflez* confidérables d’une Ville de me-
}jme nom , qui étoit unEvcché-3 du temsdes
Croifades.- M trois, milles en Mer eft une
Source d’eau douce, dont l’eau s’élève à gros
^.bouillons au-delFus de l’eau Calée,, fans fe
.mêler avec e lle, comme on en a fait l’ex-
3) périence. La Ville de Tripoly eft à demy--
3Jîieuc delà Mer. Il y a quelques Ruines près-
J} du Porr, o ù e ifla Do ü a n e ,q u i f o n t cr o i re«
3) qu’il y a eu autrefois une Ville en cet en--
droit , 011 l’on voit un grand nombre de Co-
M lomnesÿ L’autre V ille étoit à la pointe du*
>}Cap , vers le Nord, & il en relie fort peu«
de Ruines* La troifiémé , qui fubfîfte en-
3) core, fous le nom de Trafics,. ét o i t a u milieu*
àjdes dénis autres au Levant ,.A- demy-lieuë;-
dans les terres, dans un fonds1, au pied d’u-
3j n e Mon t a gne ,,qui la comm andé de to us cô-
„ tez; AiTOrient dè la Vilie eftun e p e t i c e R i-
jj.viere , quhcoule dans un -IcrottJ§ la*
Ville a 1000 .• pas' de long: fur 500. d el ar g e ,,
&c eft p affablement bâtie .-El 1 eeft traverîée
„ par une Riviere ,,qui vient du Liban', a'7.
„lièuës de - l a r ÔT quh eflC quelquefois très-,
„ grofte de la fontedes neiges, A deux milles