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V, Quand on eft au pied de la Montagne*;
3y après* avoir repaifé le Bailan , on découvre
„ fur- la droite le Château de Baccalar, qui eil
'artaedè à la Montagne. Enfuite l’on trouve
3J un petit torrent que l’on pafteiur un. Points
»» & après avoir traverfé une petite hauteur.»
», on entre dans lqPlaine d’Antioche , qui s’é-
,, tend,' du Nord au Sud, douze lieues -, & de
„ l’Eft à l ’Qüeft 4. ou j . elle fe referne.enfin,»
>, ôc finit près d’Antioche. Le Mont 4 mam&
la borne a l’Occident 8c au Nord. Les Ri-
_ », vieres, qui coulent de ces. Montagnes» in-
y» nondent la.Plaine. E*n hyve r , quatre Rivie-
„ res , fans compter 4. ou 5. Torrents» for-
ment» dans un fonds, un Lac qui peut avoir
,, fept lieuës de tour., 8t qui fe déchargé dans
,, l’Oronte , a deux lieu.ës d’Antioche , dont
„ i l eft éloigné de trois lieuës. Il y a peu de
}) Villages dans cette„Plaine , qui eft mal cul-
r iv é e , quoy que le terrain .eiivfoit.excel-,
»,'On trouve plufieurs Torrents dans cett.e
j , Plainey les Bédouins , ou Turcomans de ce
„ Canton, portent une chemifependante fur
j 3 le caleçons une camifqlle de cotton,avee un
3y bonnet rouge» entoure d’une blanche,
»»La coeffure des femmes eft un haut bonnet
„ en pyramide , d’un pied S& demy, avec une
blanche. Laxoëffure eft affermie avec ,
PA 'R M v D E S M O U C E A U 43 1
®,4m autre voile , qui leur bride le menton.
,»On trouve, fur le chemin d?Antioche, un
,, Bois-taillis de demy^lieuë^au milieu duquel
3, font les Ruines d’un KanditCaramours 3 ou
,, du Bois Noir y il y a quelques fragments de
„Colomnes, desSépulchres, qjui font croire
i^que ce -lieu croit autrefois plus confidéra-
3, b le .-
. ,, Oh join t enfuke l’Oronte » dont les bords-
s^font ombragez de büilfons, Ôc l’on arrivé i
Antioche. Cette Ville portoit d’abord le-
j?-nom de Rebiaia. Ce fut où N abuchodonofox"
„.fit périr les enfants de Sedecias. Elle étoit
3,-d’abord au pied.de la Montagne| elle s’eft
i, étendue infenfiblèment versL’Ofonte» dont^
3>*elle-eft éloignée-de 2.00; pas, par un de ces *
3» côtQZ y m a isT au t r e e n e ft h.aig n é. Elle eft*'-
2» traverfée-par un T o rren t, qui tombe'dans '
j>,4 ’ Oro n t eyS es mu r ail les fou t e n c o r e p r efq u
« toutes.entières » -8c font fort belles^.* '
L’Auteur n’y pût trouver "une feule Inf-
^»eriprion , ny Colomnes » ou chapiteau » o u 1
^quelque autre fragment d’Antiquité.- ELle-y
3Sëft a quatre lieuës de la-Mer. L'O rade , 8c
3, le Bois de Daphné3 étoient a. deux lieuës
33 a. moitié chemin de Smàdic » verSj Je -Siid-
», Oüeft » éloigné de. l’Ofonte , qui ferpente
j, .dans des fonds. G’étoit un Temple , fur une
„etninience »,,aù milieu d’un Bois de quatre- ;
, ,Lieuës-'