j O. iVi AÏS.
Anaçma.
Porapeîmoes..
î^efang.-
18 V a Y- A G E II
cotesc reflemblent à celles d’une coquille. JÇft-
fruit efl; d’un beia,u rouge en dehors , ôc rem-
ply çfe pépins > cqmme un concombre., d’un ■
goût agréable, ôç fur-tout dans les Fau.ces.Le :
B j un drmona, gris ^.raboteux , .avant qu’fL
(oit mûr j enfuite. violet,.,. un peu plus gros -
-qu’une orange., ôc aifez.agréable .• les feuilles
en font longues commele doigt. Le C , repre-
fente un gros citron,, plein de fuc, d’un goût
délicieux , dont la pelure eü fort mince. Le
D } marque deux Pompelmaejès , l’ûn grand ôc
en t i e.r g ôc, l’a ut r er o uy ert. Ce fr uitrl à e ftro u-
,ge en dedans, mais - i 1, s en trouve de blancs.,, ,
-qui ont moins depepins. Il .a le goût ôc.l’odeujrt
des oranges de;la Chine, ,& ila la formed’ün ;
melon. > elLun fruit agréable & doux., ,
nommd JPiefep&r qu,fon .pçle -commè une Jigue^ -
Il eft ve^.^vant d’être mûr , ôc Jaunit en mu-*
rifTant^^ aej.nqpouceiide long s iia une fleur, ,
À la pointe, violette ôc rouge* laquelle, tombe
lors qu’il eiî mûr : ii.eu a. une. autre .à la ;
queue i qui a un pied ôc un pouce de lo n g , ôc
.çinq pouces de,,dfa mettre rcetfedenf efl violette,
bleuâtre ôc,rouge. Les feuilles de l ’arbre
, quipprte ce fruits ont envir o n deuxpr a £-
fes de long , ôc une de la rg e , Re font drün,rouage
enfoncé , d’un côté f ôc l’on v o it , entr’ef-
les ôc les fleurs du fruit, plufîeurs autres fleurs
longues j les unes j aunes, les autres bleues ou
rouges,
0E C o r n b i i l b 1 1 B r u y n ,^ 19
rouges, ce qui ëft fort agréable a là vue f la
tio-e de l’arbre n’efl: élevée que de trois bràf-
fés, Ôceft aflez groflfe. L’écorce en eft remplie
.de feve , ôooiven étuve le dedans dômme des
choCix'.5 *' ' ■ » ‘ " - .
j ’allayvoir , en ce tems-là , une pièce de
Théâtre Chiiioife. 'Ce$ Théâtresfont dans la
rue , vis-'à-vis des maifons de;cëux qui don -
bèhf dei;%eétaëlés;, ou qui contribuent à la
depen fé qü’o n fait pour cela ; Je tro uv ay daris
■ le veftibule d’une de leurs maifons, qui étoit
Tort illuminé , une grande table élevée , eoii-
-v erte de to u tes forte s~ dé m e rs-,1 d’u ne-gran d e
propreté , tant de volailles què de poi/Fon, ôc
enxr’autres d’une tête de cochon fendue, i l y
avôit aüfli des confitures ôc d’autres friandi-
fes, ôc à codé un grknd nombre de^pàths rondï
■ ôc plats, entaïTezies uns-fur les autres. Un peu
pHis haut, car cette table étoi-t Faite ‘comme
tm Autel , on vôy'orc toutes fortes de fruits^-
garnis de fleurs, ôc devant la table un homme
bain 11 e-pn E c crie fia ft ique, avec un Livrè^ou-
ver t . orné de figures fort extraordinaires. Cet
\ de te ms en rems , des piecetf
de cuivre à terré, ôe puis fe remettoit à lire.
Un fécond Aéteur fe joignit a cëlui-cy, ôc fît
des mouvements qui reflfembloient âquelques
.cérémonies de Religion, ce qui me perfuadâ
que 1 Ifpp éce.q u’ils repr efènt 6i ë ri r e toi t mêlé ë
C ij d’un
170 <r.
\q.M aïs:
Çomédies,
aiaoifes.