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yÿfcestë E jüT I B T' D ’ Ü N»5 V o Y i?G $ ,
„.fur une Montagne peu haute , du coté.de*
. „ l’Orient; mais fort efcarpée au Couchant :~
,a il cil bâty dans la Roche, vive , ôc fon éten-
,, due leferoit prendre pour une Ville raifon-
y) nable. L’Auteur décrit ces 'Ru ine s, aVec -
33 une exactitude moins utile que curieule
3s puifque ces bâtiments, taillez dans la Ro-
X3 ehe même , ne, font pas plus anciens que le-
3 y C h r i ft ia n i fm e . Oui tel c Go u v e-n t v i 1 y ày o i c *
,un efpece de Ville au pied dela-Montagne,-
33 nommée.petit Couvent avec.des rues au-
3,.cordeau, &c fept Eglifes v.grand nombre de.
ys Cimetières & de Sépultures dans les flancs ■
33 de la Montagne j m aiS'fans aucuneTnfcri-
33 ption. -On negtrouve pas une ame dansjtous*
33 ces endroits ; aufli n’y a-t’il .pas un pouce de-
33 terre cultivée , ny; qui pu.ifie l’être.
3 3 A .demy-lieuë.. delà elL Catoura, Village-
33 dans .une Vâllée dei même nom : Je grandi
33 nombre de Sépultures qui s’y.trouvent^ fphts
33 voir que c’étoit une Ville conhdérablè. Il-
303. un peu de. terre propre à ,1a culture 3 ôs-
33 quelques habitants , avec quelques In fer i-
prions qui manquent dans le Man ufcri| ;»
,, car l’Auteur les avoit tran ferites, aveçquel-
33 ques bas-reliefs de bon goût : -dans les Sé-
33 pultures 3 elles font en Latin & en Grec.:-
?» Sur la gauche * en retournant à là Ville de
3>S.. Simon 5:;on. voi t ...en co re. un e autre* Vilfi
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le abandonnée , & dont les Ruines paroff-
fent magnifiques-: le Royaume de Comagénp
s’é te n doit j ufques -là.
33 L’Auteur reprit enfuite fon chemin , &:
après deux heures, par une defeente très-
rtfde^'que l’on ne peut faire qu’à pied , il
pafla à gué la.Rivière d'Efraim, qui , venant
des environs de Maraeh, où la petite Rivière
d’Alep prend àufli fa Source,va tomber
dans le Lac d'Antioche, après avoir Jong-
tems ferpenté dans laTlaine, slêtre grof-
fie des Torrents qui tombent des Montagnes^:
il y a un miférabiè Village fur fes
bords. Il prit delà, à travers champ, la routé
d’Aiexandrette , pour éviter les- embûches
des Arabes, p a fiant un Bain d’e au chaude
&c les Ponts de Mourut Pachd, ôc fur une
Chaufiée d’une demy-lieuë, dans une Plaine
marécageüfearrofée de la petite R i vière
de Yagra. On pafie enfuite le Ndurfa-
kat., ouRiviere Blanche, nommée ainfi, de
la couleur du Pont bâty deflusfi’Auteur croit
que fon vraÿ nom eft Elabotas. Elle va aufli
fe rendre dams ce Lac.
,, On arrête au pied des Montagnes, dans
un lieu d’où, l’on compte deux lieues auBdi-
lari & cinq à Âlexàndrette* On monte Je
Mont pendant deux heures , par un chemin
a fiez dÜEciie, maisboile. Avant que d’ar-
H h h i-j rivée