l i é V O Y A G E S
§706'. feraient J qu'ils en ont ufé à mon égard , êd
91. JuiJa. que je ferois le plus ingrat 4 e tous les hom-’
mes , fi je n'en coniervois toute ma vie le
fouvenir. J’allay aufli prendre congé4 e mon
ancien amy , Monsieur Hoogkamer, VicerPré^
fident du Confie il de Juftice , dont j ’honore-
ray toujours la mémoire , &c puis je fis em-
, barquer mes; hardes fur le Vaille au , qui de-
yoit me tranfporter en Perfe.
Je fioupay ce foir-là , pour la derntere fois,’
avec le General des Indes, & mis mon bagage
entre les mains de Mr. Pauli 9 homme de
mérite , qui éroit Mai tre-d’Hôtel de ce Seigneur
, &c qui eut la bonté de s’en charger
pour l’envoyer en Hollande. Enfuite de cela
je me rendis à bord du Prince Eugène , Vaif-
fëau quiportoit4o. pièces de canon;, qui avoit
145. pieds de long , ôc 130. hommes d’équi-j
page.
Ch 45
rD:z CôR,NEI^LEVL<i B RU Y N.'
C :M T 1 T R E % X X V .
l&êfÀrt'île: Batavia. foau f proche de
U Ligne. Coté Méridionale de V Arabie ]H ?urenjcw
Arrivée 4 Gàmron*
T O u s fîmes1 voilefle quinziéme Août ^
| \àvec un autrë VâîiTéduynomméf le Màn-
, duquel nous afiotis Ordre de ne nous
point féparer , à caufe .de la guerre, dont oti
a parlé, ôc nous rencontrâmes le me nie-jour
le BevervvfÂy 4M plufie-iirs autres vaiCeau« ve^
fiant de Hollande. Un calme nous obligea à
mOüiller 'fur le fa ir , proche des Ides de Co»t~
fur ^oh^é^fer àfibs1 d'eàu § 8c nous, qq ntirndU
jitëè motte étëééé la <£alat
ëhcètb1 hmis Wrré te Hfu$% forr -èc rnoaille*sfur.
«iÿ* brâfïes. he den demain lé vente, q u ié to k
a1 l^Ouèft V'ndhs cïblifgfèaïdê-louiroyer tout
jôttr : PeHdàmte'qu oh fâ’ilfoit? de t temanèeuvre
uh q>eèic Canot 'nOteiS1 ]pp|fOfta *des- fduits
d’âiities ^àlFfaîchiflèmenïS;a vendre,
;re miiine s %!’ anére; ve*& tèdb te» fu t Epi hraflès
d’eàu^ 5cfÿôbr|^iV4mes“ wjjfc 8®-
jdur ^ id ^ h é lt-èu d ^ îiiilv devdntiéfcàhtSuch
Sdd^Eflv I Ce Jour-là lé'Capitaine du \Mmftre
vMt’ i iiètre bold^1 pOmr-cqnWnir avec le no*
Tom. i f cre
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l'j. zAoUt.
Départ de
Batavia, \