4:1 On E»4E R'A-J T ï>s U N'.~V O Y A'G Wy.
Sy païs. daps leur dépendance » ils avoient im>
,,P rincé S cheikh ele &if. Dp terns d’Ai m e r y 5.,
„.Roy-: dejerufalem , leur Scheïk^k. fit Çhrérr
3> tien>,.&i>aptifer fes fujets, demandant Jfl*-
„ tré-exempt du.Æibut qu’ils; payoient aü.xr
„ Religieux du Temple j^ee queie Roy ieurc
,, fit. accorder en fe chargeant de le paier ÿ.
„ ce s peuples vé cûren t depuis e n bon neinte 1- -
„.ligence avec les Francs..Depuis que ceuxr
yjCy.eurent été; chaRez , ils ont repris leur_s<
„ anciennes coutumes. TIls reflemblent fort:.
auxD;rufes>neie.diiknt Mufulmans quepour•
3X \a. forme vils n’ont ny Eglife ny Mofquée
jynais^s’affémblent, dans leurs maifons aux -
v^Fêtes de Pâques^ .Noeb, 1 a Girconcifion ,,,
yy ôc.les Rois yds recitent quelques Prières fur •
„ du pain.&jdu-yââ-,4!qq*its»imangent.'5ôc'.boirV
^vent:, .pourfuiv r e un e - p ratiq ne dont 11 n è “
co nno ilfentpas l’origin e. L eu rs fem me s n e-
avjfe cachent ' point le, vifage &c converfent».
3> avec les Etrangers »„elles fo nt ; c e p e n d a n t r.
j^trçs-.yertueufes ï ton les nomme Naffè^ies-y K*
^ailleurs isUfflrrnts ,,-diminutif de jneprisfde^
mNaffèraïni, nom des Nazaréens ou Chrétiens.
^Les Mahométansdes nomment Kelbin^i3 ovt-
^Chiens de l ’ArabeJÇïlb, a caufe d’ummoi
3ÿque l’on prétend avoir été dit par Soliman.:
yj-L-^^illede.^EQrtofé a dtebâtie,fftr les «§u#
ÿj^pes de^cQlïz A'-jintaradHs de celle à'jiradus^,
5>dans?
M. d e $ M o v c e a ex; -fym
..^Hans l’Ifle de ce nom » qui ayant-été fondée
sa» par des meurtriers, devint un azile ouvert
,,, à tous les Banqueroutiers &c lés Scélérats ^
J , 8& à tous ceux.qui ne' fubfiftoienf' que des
,:>J brigandages > qu’ils exerçoient fur toutes
y y les Villes de cette Côte , ced-ieu femblaiït
deftiné, ou être dans tous les teins unere-
traite de brigands;-, ilétôit,foüsJes Turcs,,
:9i le Reridez- vous de tous les Corfâirès dé l ’Ar-
chipel & de la Méditerranée, qui non con-
||| tent d’y trouver une «retraite^ car le moiiik
« lageeft excellent;) ravageoient toute la Gô'-
^,;te -y émforte que le Grand Seigneur y a fait
j.yy coriftruire une ForterelTé.
* ,, L’Auteur, après cette longue di'fgrefîiofl,
m revient à la defcription de Tripoly » il dit
|É qu’ il alla voir les R uï nés de l’an eien n e Tri-
„ poly, bâtie à la Mariôe-*: 'Càp’de plus
avancé. Ces Ruines font très-grandes ; l’i -
M pailfeur & la folidité des murailles eft fur-
P prenante s le ciment a fait corps avec le,
33 pierre ; ôc malgré les efforts que les Sarra-
3 3 fins* ont fait pour les fenve rle ry 'il- en éen
,3, meure encore de grands pà-ns' fui pied. Êk
3-, le fait face à la Mer , de trois codez, & ou
*, prétend même qu’elle étoit fépâréâ de-la
9y terre par un large foffé. Elle fut prîfè par
pi ta Sappe», & les Sarrafinl'f’ént entierement.
î ul n é e. - O n î ab ou r e a ü j o u r d’ h u j ^âa n s fo n.
F f f ij „ encein