* 7 ° 7 -
Sa- sAvriU
Mjâlheureu*.
fe chûic
d’un Per-
£an.
'fci O' V O' Y A G W &
Un Marchand Perlan de nôtre Caravane
tomba de.cheval & s.’étant calTé toutes les coûtes
, il perdit entièrement la.parole & le fen-
ciment. On fit tout ce qu’on put pour le fauve
r x en lui appliquant de là M^mie dont il-
Wf avoit que moy quifût pourvu^ mais;tous >
les remedes furent inutiles il mourut pendant
la nuit V & on le fit tranfportex. â Arderuifc
pour l’y mettre, en terre..
Le vingt-feptiéme nous ne fîmes que deux;
lieuës & fumes obligez de. relier en rafe campagne..
Com m e L’air étoît~ fort ferain nous*-
eûmes le plaifir de.confidérer attentivement
les Montagnes-duSchir<z><z>an. Le lendemain,..
Vers les huit heures , nous arrivâmes fur des *
bords du- Kur & de VA rus ,~â l’endroit oà-tes^*
Bleuves unifient leurs eaux.;J’y trouvay- le ri?-
vage bien changé.;, tous-les- joncsg^quiémpe^
choient d’en approcher, lors que j ’y pafiay.la*
première fois, e n a y an té té a rt a c h e zo u brûr
fiez,.; Nous pafiames la journée â tranfportet
nos bagages de l ’autre, côté, de la Riviere
com m e nou suv ion s fait e n venant. .Le vin gt-
neuvi é m e,n ou s avançâmes con fidér able m e n t
le long delà Riviereau Nord, Scenfüite â UEH, <
& pafiames encore la nuit à la belle étoile
fans eau.Le dernier jour du mois,nous en trouvâmes
de bon n e dan s 1 es Mo ntagnes qui for<-
îoitdeARochers ^Sërnous arrivâmes-fur le foix
.© E C O R NE I I LE LE B RU V jû , 5 ï 1
1 Samachî. J’y allay faluër un Seigneur Ruf-
;fien nommé Æones Fedoruwits> que j ’avois coa-
nu à Aftracan, où il avoit un R é g ime n t i l
«étoit alors Cqnful en cette Ville , &c me fit
mille honné tetez ,9 en me difant qu’il étoit fur
le point de retourner à Afiracan par la voye
de Niefa<-unmey y éc que noUs pourrions faire le
Voyage de compagnie.
Les Per-fans commirent en ce tem.s-là de
grandes violences contre les Je fui tes* dont ils
voulurent démolie Je Couvent * mais il arriv
a , par -bonheur , en ce moment, un de ces
Pères , qui étoit bon Médecin & fort connu
du peuple, qui fut afiez éloquent pour leur
perfüader de-s’en retourner chez eux , fans
avoir exécuté leur entre priCe. Ils y revinrent
cependant une fécondé fois , mais fans Commettre
aucun de for dre. Au relie cesfo'rtes de
vïMences arrivent tous les;|0urs;, par la rno-
lèfie du CouVerneur .j qui eil un homme entièrement
abandonné à fes plaifiirs & au viri»
qu’il prétend que ;le Roy lubapetmfs de boire.
•Cet exemple, que né manquent-pas de fui-
vre ! lès habitants, efl came' de .ce dèfordre,
fait que les Etrangers y PoritexpteffezàiKMif-
téV fontes d’avaiiiés^,- & ne fçaufdieiit pafifer
dans lés ruës: fanS-qu’oh^ëür'jëttëdêspierre*«
à la tête < •çe-qui m’obligea de gardét 1 a chambre
tant que je reftay en cette Ville , & ee-
D d ij pen-
1707,
jo . A v r it.'
Arrivée à
Samachi. .
Violence^
commifes
par des PefiA,
uns.