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1708. avions perdue de vûë; e e ft un païs quiveft fous
7. Septmb. la domination du Roy de Dannemarc, ôc qui eit
habite parles Fiwmdrc&ob', qui fe tiennent dans
Montagnes les Montagnes de Roots-fioert 3 qui font prefque
fioert^°°rS" t°ûj6urs couvertes-de neige. Je les ay repre-
fentées içy , ( a) à. la diftance dé cinq lieues /
6c ont un Golphe, derrière lequel on voit trois
ou quatre divisons des Montagnes. Nous l’avions
au Sud-Oüeft, avançant auNord-Oüeft.
Nous vîmes aufïï, fur le matin, le Golphe de
Golphe de "Tanebay , qui s’avance fort dans le païs , à' la
Tanebay. pointe des Montagnes, comme il paroît i c y ,
6c nous apperçûmes peu après d’autres terres
au-delà , à la hauteur du 70. degré huit minutes
de latitude. Le vent étant contraire ce
jour-là, nous prîmes le large; 6c comme nous
ne fîmes que louvoyer , nous revîmes cette
Baye le lendemain au Sud-Oüeft fur Sud : Je*
croy qu’elle a bien deux lieues de large. Nous
parvînmes fur le foir au 70. degré 30. minutes.
Le feptiéme lèvent nous fayorifa davantage.
(a) La Fintharche , oû habitent
ces peuples, eft une
Province de Norvoege, dans
fa partie lajplus Septentrionale
j fur la Côte de l’Océan
» 8c près des Ifles de
Magger & de Suroi3 & du
Cap Noorf{tn. Ce païs efl
remply de Lacs 8c de Marécages
, prefque toujours
gelez , 8c les Finmarchois
n’ont aucune Habitation
confidérable, que quelques
méchantes fautes » qu’ils ont
bâties dans les Montagnes
de Poots^fioert'
jjï " t) E C O RNf i ï t tÉ Lï Br O.Y N.’ x y j
fcage , ôc nous appérçumes le Cap du Nord. Je
le dd&nay au Sud-Sud-Oüeft , avançant au
Sud. Le plus grand Rocher de ce Cap, ôc le
plus avancé, fe nomme la Mere, ôc les petits,
qui font à côté, à droite 6c à gauche 3 les Filles.
O n voit la terre du Gap derrière ces Rochers,
6c une ouverture entre deux, {a)U
Sur les hx heures du foir , nous vîmes les
I-fles à'inge à côte de nous, 6c à droite un petit
Rocher nommé Scbips-bolm , 6c le. païs au-
delà,ai ta fl qu’il paroît icy .Gp mméno^s avancions
au Sud-Oüeft , le vent étant Ell-Sud-
Eft , nous parvînmes , à fept heures du matin
, à quatre lieues de L’Iüejde ô^rooy, que nous
avions; à gauche.
. :ïl paroît , au milieu des Montagnes, Une
grande Baye ou Golphe , au travers duquel'
les y ai fléaux peuvent faire v o ile , 6c en ref-,
fortir à gauche, entre les Montagnes, qui font
feparées les unes des autres. Ce Golphe efl:
marqué de la lettre A. 6c il en paroît un autre
au B. La pointe Occidentale de ces Montagnes
(«*) Ce Cap, qü*on appel- j l’Océan Septentrional, 8c
le en Latin Rube& Promonto- dans la Finmarckç. Les ha-
y/«w,p9ur le didingper d’un bitants du païs .l’appellent,
autre du mèmè nom, dans 1 Noorfyn-, il s’avance fort, du
l'Amérique, '& qu’on nom- | côté du Septentrion, dans
jne Çaput Boreale , efl: dans rifle de Nagger. .
la Norvvége, fur la Côte de ! ;
Tym. V* P p
1708.
7. Septvmb*
Cap du
Nord.1
Idas d’Iflj
gôi
Celle de
Surooy.
Grand Gol-i
plie.