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me nature, 6c qu’elle a des pierreries fur ligs
front 6c autour du col ; une robe de defTus allez;
courte 6c plifiee par le bas j. que la figure de
Ruftan tient fa main gauche fur fon eftomachv
6c prefente de la droite une fleur à la.Reine,,
que cette PrinGelfe prend de la gauche, 6c lui
offre de la droite un fruit , qui reflemble à
u»e pomme ou i une poire. Il ajoute que les
2*. autres reprefentent des Héros ou des Rois*
mais que, fans contredit,. la plus grande eft;
celle de Rufiam
Quant à» moy,. jray trouvé en ce Fieu - I l £
comme je l’ay marqué à la pag. 42.5. du Tôm.,
ÎV. de mon Voyage, trois tables, 6c quelques
autres fculptu-res taillées aflez grolfierement
dans le Rocher ÿ 6c fut la première de ces ta-*
blés deuk figures , dont l’une tient la main
fur la-garde d’une grande épée :;fur la fécondé
un homme ayant une maehine r'ondeiur la
tête & fur la troi/iénae, qui eft égale.à la première
y 6c plus-baflfe que celle, du milieu y iuié
figure , a-v-ec une efpece de mitre fur la tête;’
tenant la main- gauche fur lia garde de. fon
épée, comme lapremfere y mais-tout- cela tel-,
1ement endommagé.,',qu’on a peine à lecorrnoître
,fcomme je l’ay reprefenté^ GepeU”
dant, la grande épée de ce lui; que nôtre Auteur
nomme le Rio y R^uft'any y eftfort vif|hlerî
laais-pour ce qui eft du palier , du cafque Ôc de .
D E C O R N E -I t L E L É B R U Y U. 4 4 ?
Fa fleur', qu’il dit que: ce Prince tient, à la
main, 6c que la Reine reçoit de 1 a main gauche
, en lui offrant un fruit de la droite,. c’eft
ce qu’on n’y trouve aflurément pas. Je doute
même fort que-cette figure foit celle d’uné-
fèmme à la vérité elle eft fort défigurée, 6C
cependant nôtre Auteur affirme que c’eft celquelle
a des
pierreries fur le front 6c autour du col. La figure
du milieu fernblè tenir' à la main quelque
chqfe , qui reflemble affez a une boule^
Au refie, je trouvé que ces figures, ce qu’elles
o-nt fur là tête, 6c tout le refte-,* ne différé
pas'beaucoup des tables'qu on voit au-deffous
dés Tombeaux de JSUxi Rufian, 6c que les premières
po-urroient bien être lesmcmes que j ’ay
reprefentées tenant un anneau.
J II eft naturel de c o n c lu t , de tout ce que je
viens de dire,, que j ’ay fuivy une route fort
differente de celle des autres Voyageurs,.dans
m es recherches- y que- j e.iVay eu nulautre b ut
dans'mon V o y a g e , que de dévelpper des An-
tiquitez >-quepérfonne avant moy n’avait mi-
fiss dans leur véritable jour | ôc de donner an
Publie un ouvrage'plus parfait a- ©etégard *
que tousvceUx qu’on-lur avoit prefefitez juf-
ques icyv Aufll ne P ay - Je e n trepris que dans-
cette v u e , 6è pour fatisfaire la curiofité na-
tureilé'que J’ ay pour Ces- çîjofésrlà> fans- fom
' g et