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5J Comme Napoly eft le feul Port quifoit ai?
yy fonds du Golphe, & que Nauplia étoit celui
y) des Jrgiens , il y a quelque apparence que;
ces deux Vil les ne font pas differentes ; néan-
» moins l’Auteur n’ofe affurer que Nauplia
yy ne fut pas plus à l’Oiieft vers la Laconie
>3 & que Napoly ne foit par conféquent fur
les Ruines d!
: >, Napoly eft à fix milles d’Argos v on y penche
des grofles huicres , femblables à celles
yr que l’on trouve vers T y r & Seide i-tonte l e»
n caille eft teinte en rouge par-deflous , ainfi,
yy que la Roche, d’où on Les arrache. De Na^
>>P°ly * l’Auteur alla faite un petit voyage ai
3j.i’Oüeû, dans Largolide, Il alfa coucher , ait;
yy Couvent d’zÀgwmenè, à de lieue de Napo-
» ly > paffant une petite Colline, il trouva, d
>5 ce Couvent, quelques Golomnes tirées de;
» bâtiments plus anciens..
, yLe lendemain ,. il traverfh l’extrémité de
».la Plaine d’Argos, qui fe borne icy aux Mon»
„ tagnes,. qui étoient au Nord &c à l’Eft. Il y:
», a une grande quantité d’Oliviers. Une lieue
».au-deffus eft Oulounara, petit Village au-dela
» d ’un Torrent ,. fans Pont. On fait en fuite
» trois lieues,. par.des Montagnes affez; fteri|
yy les. On paffe trois autres Torrents , & on
»laiflè , fur la gauche , deux Châteaux. ruï-‘
^,nez,jL demy-lieue L’un de l’autre, fur deux
» pointes*
1? A R ’M. UES M:OU C E A U XJ 4 6 ?
»pointes de Montagnes $ mais commandez
»par la Montagne voifine. Trois milles: au-
» delà le terrain .s’applanit ,.quoy que le pais
foit un peu fec ôt pierreux. Su-rune é minen-
,,'çe eft. Ligoftrio , grand Village ruiné,- Sur la
„ droite, fur la gauche ,;&on en voit d’autres
„ petits ^pçefque defer.ts y quoy qu’ils .foient
» à quatre lieuë.s dans les terres , parce que
» les Corfaires vont jufques-là. On laiffe une:
».Eglife Grecque fur la gauche, & tournant
»iCur la d roite, on
»lieues de chemin , lardé de Roches.: Ce lieu
» eft à £x lieuëstde Napoly la Mer,,
»dans un fonds tres-defagr é ah le,, en to u ré de:
»Montagnes de tousfcôte>z.-î|Qe fond n-,a pas-
»mue dem-y-lieûë d’étenduëi II n’y a plus au*-
.» cun veftige de maifons jmais des Ruinés ma*-
yy gnifiquesvun Aqueduc, qui conduifoit L’eam
y3 de la Montagne à une Citerne de 30.,pieds
» de profondeur, fur i zoi de longueur, & 48.
» d e largeur d’une maçonnerie admirable »
X3 les pierres d’une grofFeur- prodigieufe St'
» liée# avec un ciment plus dur que la Roche
»meme * un autre conduit yamene Peau < d’u*
yy ne Source qui eft fur la hauteur. Entré deux;
»Montagnes y d l’Eft de la Ville v au- deffus
» de cette Source,; eft.une Eglife Grecque, où
» l’Auteur vit deux fragments d’Infctiptions.
,^De ce t te Chape lie,, il mon ta fur La Mon»'
» tagne,,