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ger à faire ma fortune dans les pàïs errange
r s , ny à m'engager au fervice de qui qu.e
ce foie, (a) Je puis aufli affirmer quej’ay de A
i(a,):.On nje. fçait quiT Auteur
veut marquer par ce trait
de fàtire î mais on peut du
moins juflifier Mr. le Che-
vjiihj?' Chardin, |c Pîetro
délia. Ÿallé 3 Gentilhomme
Romain, qui ri’avoit .d’autre
but, dans -les Voyages,
que de coîi tenté r 3g çîfëihl
-PAmbaflàde
de Dom\ Garcias de
JFigueVoa- , doit être àiifli
.exempt du foubçon ^d’avoir
été mercenaire. On
doit cependant j du moins
félon mon avis, .donner à
Corneille le B ruyn la-f^jé-
fé renée , pour une certaine
exa&itude qui ne /e trouve
*pas daiîs les autres. ïlétoit
lui-même Eeintre .& Oqffi-
-nateur , homme infatigable
, examinant les moindres
minuties > &! comme
i l a voyagé le dernier i il a
pu éviter quelques négligences
où les autres étdient
tombez, fur-tout fur un fu-
Jèroûil y à tant de choféSa
remarquer, fk où les Ruines
&• les Décombres! dpi:
ventiieceflairement apporfiné
ter quelque -confulion ; mais
avec tout .cela i il faudrait
avoinëté fur les.lieux pour
juger des différences quife
trouvent entfe-ces-celebres
Voyageurs. Après-tout, il
fuffit de fç avoir que ces
Ruines reprefentent » ont
un Palais J4ou un Temple
de la célébré Ville de Per-
iepobss où lès Rois de Perde
faifuient leur demeure
du -tems d’Alexandre fi
nous en.croyons fesHifto-
t ie n s , fans ,que nous puifi
lions deviner au jufle , ny
le terps auquel -fut bâty le
fùpér-be édifice, ny quel efl
de Prihce’/qur. iV fa it çonf
ftraire. On fçait affez que
igs anciens Rois de Perlé
étoient très-puiffants. &
très-magnifiques, & peut-
être que les Palais dé Su.ze
,&c d’Ecbatane ,.©ù<ces Monarques
ont auflî fait leur
demeure , rie. cédaient en
rien a celui de Perfépolis *
qüi efl même moins célébré
dans les Auteurs anciens,
que les deux autres què je
viens dénommerb
e C o r n e ix % e e e Br d y n .
fine de ma propre main peint en détrempe
£ur du papier, 8c d’après nature^tous lfes originaux
des- Ëîlanipes qu*dn trouve dans mon
Voy age; 8c le tout en fi bon ordre, & avec tant
d’exa&itude, que y aurois pu m’en fervir’dan*
nia Relation,. fans me donner la peine deles/
faire graver.-
. J’ay même enlevé une figure entrér© des"
Rochers de Perfépolis, que j lay apportée’dan
ma patrie, avec plufieurs pieces* curieufes j-
beaucoup de caradcres & d’autres.orhemènxs,,
qui font foy des peines que je me fuis données
pendant l’efpàce de y. mois qu e / e me fuis a r-
r ite à Perfépolis, & que- j ay travaillé,contif-
nueliement parmy ces> précieufes Ruines.
Aufli-, puis-Jeme vanter d’être le premier qui
lès ait cop iées fi de lie me n t ,, apr es zoo o. ans &
êc ceia^fans nÿéloigner des régies de l ’art,
tant- dans la Relation que j ’en a ydonnée. ,^q ne
par rapport aux Efl amp es* qui en t été gravées >
fous mes yeuxq avec toute, la juftefle ôc l ’exa*
ditude pôflible y 8c par cette raifion ,/je dre-
flatte d’avoir, mérité ilapprobation dèsi con-;
noifléurs, & dé tous ceux qui aiment la vérir
te. J-ay*, de p lus ,-p ris lâ p ei n e dé peindre p luf
fi eu r s hab il 1 e me nt s extra or fl ihairea- d’h ontr
mes 8c de femmes, que lès Curieux pourront
Voir chez moy , avec plufieurs poiflonsï, des'
oiféaux 8c des.firuits des IndesI
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