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Arrivée à
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grande Caravane >Men pQdr.y.udd’àràiès.ije
m’avançay cependant avec quelques! autres
jufqu’à Pàggesjieki mais le refte de la compas
gniôj■ &.toutes les .bêtes: de fomme,;jtf èftérent
d an s. les Montagnes. :L e :1e n de ma in il aCa ra-
vane pafta à côté de nous;.& nous apprîmes
qu’elle javoit perdu quelques chevaux. Nous
la réjoignîmes-ifur le midy à R ^ e s où nous
ureftâmes j niques au dendeipiaim Eh payant
proche d’Uti-.certain yillage,, mous ,eûmes
quelque démêlé avec des Douaniers, qu’il
•trâmes* d’autres à chevalarmez de Jamc.es,,
qui exigèrent deaious les mêmes droits que
nous venions de payer.. On eûrJaeauleur dire
qu’on les avoit déjà payez * àl fallut encore
leur donner quelques J\d<tmoedies pour s’en
défaire: Au £brtir du lieu où nous étions , jàous
trouvâmes un* petit .Lac y dont les environs
■ étoten.t émaillez de mille fleurs 9 & .rem pli s
de petites hyacinthes bleues} chofe fort ex>
traordinaire en. ce q u ar t ie r -1 â,. o,ù 1 a plupart
.des.Plafitjes^-font fie tries,: N&us arrivâmes fur
les heures au petit ,£àravanfe:ray de xom-
ien y qui eft a fix lieuës de l’endroit d’où noui
étiènS-partis-le niatin; la fièvre m’y reprit
& m’obligea '&ïÿ re-ftet'fniques au lendemain,
•péhâaut quë 1 es ;Arméfiiens fe rendirent à
'-tfrdeÜL îe les fjaiyis le jour fuivant & y arrifibXiSX^
. *
t de C o r n e il l e ie Bru yn : 107
vay fur les 3. heures aprés-midy. Le Géorgien
, qui nous avoit accompagné d’Ilpahan,
y mourut pendant la nuit , ôc l’on fut fort
fiirprisfie trouver qu’il étoit Mahometan Sc
.circoncis.
* Quelques jours après on recommença le
deüil de dont on a parlé plusieurs fois.
«Il faifoit un froid extraordinaire y&c tout étoit
couvert de neige. Nous fûmes,obligez de nous
arrêter en cette Ville pour y attendre une
grande Caravane, qui étoit partie d’Ifpahan
avant nous., ce quartier-là»étant remply de
voleurs , & furKoutle païs de Megan, Plu/îeurs
Arméniens allèrent' cependantsi. GiUn, pour;
fe rendre de-4ci à Afiraean par» la Mer Caf-
pie n ne. J’en chargea^ un de m’y achetter
quelques étofes de foye, qu’on, y fait en perfection.
Cette Ville eft ci c>. journces d’Arde-
n>il; oùfl56.n en fait/aufti d’afiçz jolies , àr
tres-bon marché ; mais elles n approchentpas*
.de celles qui-fe fabriquent a •
î. AlH/rily