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flruit des Ruines- des Colomnes , Ôcc.;à.ee
3i que croit l’Auteur, fur le plan de la Ville-
|J à'Hjpeffle- Delà on entre dans’ la Plaine,
If où Crefus fut battu. Une Riviere coule dans
J} ce Vallon v & après Lavoir traverfée , on
„ arrive à Sardes , Ville bâtie au pied du
3i Mont Tmolus. Cette Ville conferve encore
„ des Ruines .confidérables t on y voit celles
„ de quelques Temples q- l’um dans* le milieu
jfi de la V ilie , l’autre dehors- dans un lieu ma<- H récageux.Au Couchant de la Ville fe voyent
„ celles d’un Palais , dont la folidité p la
33 grandeur font très - coniîdérables > & que
„ l’Auteur croit être celui de Crefis ; & la
ƒ, chofe ireil pas faris apparence. À d’OçeiT
33 dent de Ce Palais, on voit un monceau de*
pièces de Marbres, des Colomnesdes Ftj-
„ fes, des Corniches,. que le même Voy ageur
„ croit avoir été détachées de ce bâtimdhÆ,’
„ Il y a , fur le haut de la Montagne, une ma-
„n ie re de Château ruiné j mais ©n ne voit
à, plus rien de ce Tombeau, bât y fur la Mon-.
, , tagne pour tfalydtes, n on plus que le Lac Gi?
iygattSy dont parle Homere, & que les autres
„ ’nomment Colotis : peut - êtrè que les arbres
„ l e cachent. Le Caiftrus Campus étoit propre,-,
„ ment au-deiTous de Sardes, Tbermus Campus
„ eft plus vers le Couchant,
„DeSardes» l ’Auteur alla à Targosr nonif
RA R H / DES Mo u C E A U X/ 44$
Çytnc encore aujourd’huy. ; Trigmium par les
V«Grées. Delà, à Smy me i l n’y a quedouze
■33 lieues. A deux milles de Trigonium.y on entre'
,, dans les Montagnes;» que l’on eft deux heu-
„ res â traverfer. De l’autre côté;an trouve
un VailonTertile ÿ au milieu duquel coule
une Riviere , qui prend fa Source dans les-
, , Montagnes mêmes 3 on-la paffe cinq fois
, , avant d’arriver à N i f } petite Ville, fur la-
„ pointe &c au pied d’une Montagne , ou le
jj chemin eft un peu fâcheux, parce qu’il faut
,, defcendre une Montagne pour; entrer dans*
», la Plaine de Smyrrie^' i
g 3 3 L * A ut eur y - vit u 11 e Co lornn efu r la‘q ue 11
, , en trois- tems très-differents, on avoir! mis*
33 trois lnfcriptions Greequès.de differents ca-
,3 raéfcepes , i l y lu t , fur celle qui paroîtla plus
3,- anc ienné Mw**S ur un autreje no m d* A-NT O--
y, NINOC 3 & fur 1 a t roiCi érnece 1 uf
3> Il dit , en parlan&de Smyrne V qu’ayant-
voyagé^ ayan t Strabon à lama in , il lla-,|r.ou--
vé par tout très-exaéb &s très‘-conforme à-
„ la véritable fituation des pais.; Au relie,»
3, ces Infcriptions font ài trois là eues de.Smyr-
.3, ne, dans un Cimetiere 1 on en trouve deux-
3, autres» où il n’y a pas moins de Ruïnes, de*
„ Co 1 o m ne s , ôc d’In fc r ip don s jdlAute c roip
,3 que la- vieille Smyrne ruinée par les Ly-
■yy d ie n s c to i r en cet end toit ü S t rabon, 1 am et '
3^as£