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i-i,. juillet.
■ Emp.ereuf
<de Tartar ;
lie . renom
fHié.
JLe.Mo.Bgal.
t î .4 V 0 y A tj E t
tieres de, Perfç, du PrinczBdjothnoy ] qui s’ e-1
toit .emparé de tous les Etats des Chrétiens
& des Sara-zins., j.ufques à ,1a Méditerranée,
du côté d’Antioche, deux journéesaù-de-
îà, ôc lui enleva 14. Royaumes qu’il pofte-
doit j depuis la Perfe jufques-là:, Il fe nommoit
iBdjotb, Noy marquoit fa dignité.
Au r.efte, les Tarrares n’ont jamais eu un
plus grand Prince que Botbn, dont l’armée
étoit forte de <roo. mille hommes, fç avoir de
j 6ô. mille Tartares, &c de 440« mille Chré-,
tiens, fans compter les Inhdelles. Cette armée
étoit divifée en cinq parties»
Ce p aï s-i à , qui eft à l’Orient, fe nomme
Montai, & eft habité par quatre nations dif-
ferent.es , qui font les grands Mongoles ou
Moals i les Soniongals9 ou Mongoles Marins, qu’on,
nomme aufti Tortores , diaprés la Rivière de'
Tortor, qui traverfe leuï* pars ", les MerKotes &c
les Metrites, Ces quatre nations, ajoute* t ’on*1
étoient aflez femblables, vivoient à peu prêç
de la même maniéré, .& parloient la même
langue. Elles étoient cependant féparées les
unes des autres , &c avoient des Chefs différents.
Qn parle aufti de certains Gingts9 qui
habitent le païs de feko dans le Mongol....
iDE C o r n e i l l e le
4P
Ir u y n .1 1ZS
1707.
C h A P I T r e L X X X I V .
Déport d JJlracan. Naufrage fur le V'rvolgo. Pirates
Tortores. Mrrivée a \enogor, d X^xiv^o & à
Sorotof. •
T E tems de mo n départ appro chant, pour
1 1 me rendre à Mofcow, avec un Seigneur Ao^t,
Géorgien, qui alloit en Ambaftade à la Cour
de Pologne, nous priâmes le Gouverneur de
nous faire donner une Barque , pour nous
conduirelï,Sorotof9 avec des pâfteports & les
ordres neceftaires, pour qu’on nous fournît
de-là des chariots ôc des montures pour la
continuation de nôtre voyage. On "m’en accorda:
.trois, 6t au Seigneur. Géorgien autant
qu’il lui en faudroit. Nous reçûmes nos dé- Départ d'A.
pêches le dix-neuyiéme Août ; & comme la ftracan-
Barque étoit prçte alors i, avec fôn équipage,
nousinous embarquâmes le. lendemain, après
avoir .pria congé du Gouverneur;, Ôc commençâmes.,
nôtre voyagea la ligne , &: enfui-
te à:la voile , le vent s’étant mis à l’Eft : mais
commiei'il' étoit violent 5c quejla Barque.ba-
lançoit extrêmement de côté &: d’autre, nous
commentâmes â craindre qu’il ne nous arrivât
quelque malheur. Les uns vouloiênt qu’on
Tom. V . F f en-
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