^ 4 L i t d r l é s R b MrA r qmcte s-
„ ;chofe, (â).parlant aufli desMaffàgétes-, mais».
,} il dit /impiement des Rerfes ,'(-b ) qu’ils ho»
Hnoroient le S o le ilfa n s parler des.Offran»
,, des-qu’ils luifaifoient. Qn feroit mieux fon*
5Jdé, çe'me Terrible-, de foutenir que les Per*
„fies offroient- des chevaux au Dieu Mars} fut,
„ le témoignage du même' Strabon, qui dit ,,
„ ( c }“ qu’ils honoroient.le.Dieu de la Guerre,,,
»for tous les autres Dieux , ôt que les peuples >
3yâo~\?cL Cdrmoenie î Province fujette aux Pdrfies,,
„ lui offroient des Mulets*-, parce qu’ils s’en
/„ fervoient* a la? Guerre au lieu-de chevaux..
„ Cependant, comme JÇeriaphefl- dit | { d ) que ’
„ Gy rus ofijr it'dt s-' chevaux* au Soleil | de Paur
fanias pe) que les Perfesont facrifiédes cher
„vaux & d’a ut r e s-ani m aux d c et Alt red u j o u ry,
3) on peur en convenir' v mais ôn ne doit pas
„'conclure delà*, que- les figures de- l’edcalier -
„ de Cbdminar reprefement- la Proeefiion d’un ■
„ SacriT-ce» ny que celfeu^là ait été uhTemr
„ pie de Perfépolis ï puis qu’on ogo-rge-oit, le *
>,jour de- la nai/funce:des Rois , .appelle aur
„ trefois- TyBd“, plu/ieurs ch cvau *, des mur-
„J e ts , des boeufs ^des cerfs , 82 des b r e b is .,
„d on t leurs-fujets leur faifoient prefentpour \
„leur :
(a) X. XII.p. m, jij . aî
(h» L.jçVy. f
,(ç) tit. lib.fi. m. 72?;
1 '"(à) L.VIII. CJrçfïç- M*
(e) In Lawn. S*lib*lll«w.
20'.,,
fe u'R C o r n M i l l e l é B r u y n-.
j^leur table , comme le rapporte Athèwe, ( a )
j,d’après d’anciens Auteurs Perfans^dontles,
„ouvrages ne fubfiilent plus' depuis long-
„ teins. y a bien plus d’appa-
„rence que ces figuresLreprefentént une de
„ c es P et e s> 1 a ?, qu’un Sacri fie e. (4 ) Qu i pl u s
a eft, Hérodote, qui vivoit du-tems deXtrxès
„ le Grand, lorfque la Monarchie des anciens *
„Perfes étoit au comble de fa’ g lo ire , - dit-
y qu’ils n’avoient aucunes Images des Dieux,,
„.ny Temples ,my Autels,,8t même qu’ils fe-
„ mot quoi en tde ceux qui enavoient,&qu’il s y
» fe contentoient d’oifrir leurs Sacrifices fur
‘ „ des lieux élevez ôc purs , ( c )' ce qui è/l-
„ confirmé par Strabon ( d );' ( e ) Jè croy que
»cela
‘ (a)X.IV.p.:m. 145.'&c»
j • On. peut,, ce me fièm-
Me, concilier ces opinion^
en difant, comme il paroît
par là difpo/kion de ces -figures
, > qu’elles reprefen-
tent les ce remontes qu’on
dCvoit faire à,-la Dédicace
de ce Palais , & parmy lef-
quelles on? n’oublioit "pas-,
fans doute, les Combats &-
les Jeux. Mais, après-tout,
il importe très-peu de deviner
s’il s’agit là dW-T riom-*
phe 3 comme le veut Ftgae-
roa, .ou d’un fimple Sacrifia
fice, comme le prétend M.
Chardin , ou d’une de ces
Fêtes » qu’on .celebroit le
jour de la naiffance des
Rois, comme l’affure l’Auteur
de cettç Lettre, ou enfin
d’une Dédicace, comme
je le prétends. -
"(c) Vqye^çit-iib.I.cap. 13U
13a-'
. (d> Lib. XV: p. m. 731- t
! (c) J e renvoyé i fur ce fu-
jet , les Curieux-à l’Ouvrage
que M. Hyde a compofé
fur la Religion des Anciens
Perlesv, où ce fcavant homme