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» en a r^o^dvfàr terre r à caufe que l’on Faiîfî
M.le tour du Golphe. L’on rencontre l ’embou~.
chure du Torrent de On va defcendre
45-par Mer a la Ville de Caiphas , -oui eft en-
^,viron A rrow milles de .la pointe du Gap , 1
„.qu i eft une efpece dé charné de Mon tâ-gnes.'
^«.Cétce Ville*etoit nommée Sycdmïnorum Civils
; mais ayant été rétablie par Gaïphe Le
„ .GrandPrêtre, .qui jugea J .C . elle a pris font
nom. Son Port ne vaut rien* SMaMn Rayant
/ „ .ru in é en 119%. ainfi que fapha, & Céfarée.;
.»■ ce ni’eft plus qu’un miférable Village. Sur
a le haut de ia Momtàgne étoit autrefois une
p V iü e ’$ que Pline TO&me C^rwe/»j Bc Edatanes
„ 111. .19. Jofeph dit j que foüs Velpaften 3 les
„ Juifs s’étoient retirez dur eettè Montague*
« Le .Couvent des. Religieux eft fur le ftanç
^Bo réal de (la Montagne , Bc eft taillédans Lfc
„ Roche. Il obferye que l ’babit des anciens
„ Hermites du Mont .Carmel, étoit lememq
„ queeelui des autres habitants du Pais ; c’eft^
„ à-dire , des Robes rayées de diyérfes coiH
33 leurs, ordinairementnok, rouge, Bc blanc;
'p à peu près comme nos vieilles Tapifleries*,
,, dites.Bergamesi auffiles nommait-on hsÏÏari
y, reK'
\ ,, ;Ontpeut prendre , ü Ton ùné Ban»
p que à Caïpha, pour Séide ; mais l’Auteur rer
p tourna à Acre.po.ur s’embarquer. D ’Acre, ai* P P Cap,
T> A R M . D E S M o U C Î AU X . ’ 3:93
^Gap Blanc, on compte neuf milles pas. On
eft long-tems à le doubler, & on pâlie A la
vûë d’un Village , commandé de quelques
j| Ruines, fur une Montagne.: on croit que ce
font celles )d.u .GhAte.au Lambert. Enfuite
^font les ruines d’une V ille , bâtie, dit-on,
^ par Alexandre ,. fous le nom d'Alexandrie..
">y Après eft une Tour , où l’on paye, le Caf-,
}) faoee,, quand on vapar terre.. Le, foir on voit
/ le Mont Sandalido, nommé au.jourd’huy___
^ Cette Montagne, qui va en s’élevant au millie
u des - terres * coupe le chemin , parce
^ qu’elle avance près d’un miU®1 dans la Mer,
yj Elle eft Ci e.fcarpée , quWl’on ue-ppurroit
.^.palfer en ce lieu, fi l’on n’avoit taillé dans
^ le Roc un chemin de quatre toifes de Lar-
:Jr3 ge fur un mille dé long. En quelques .en-
^ droits.î la Mer .amangé le Roc de forte ,
yi qu’ftp. n’y a pas plus de quatre pieds de lar-,
n geur, ce qui rend ce paftage dangereux , Bç
n on,eft contraint d’y mettre pied à terre., Ce
^piaftage eft A neuf milles de Tyr Bc à douze
y>d’Acre. Enfin l’Auteur arriva.A&ù/} après
:y} avoir été deux jours Bc deux nuits à faire
^ une Navigation de cinquante milles* .
>}.,, Cette Ville eft très.-ànciennp, lesbptnes4
^ de fon ancienne enceinte montlrent qu’èlr
7 ^ le ayoit.plus de fix milles de long du Nord
,,au Sud, fur trois de large. Elle eft;bAtiedans.
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