Tom. III.
b.-_ iaéi^ tie
fEd, in "4,
Î 7 i L e T T R É SrU R L E Si R. E M'A R^Q[ f 'y
*» confideré la choie, quecètte Prceefifon refï-
*, femble beaucoup plus:a un Triomphe,c©m-
«me en puge F;igueroa yj ou à une Fête célébré^
„ a la. nailfance. de quelque Prince , qu’à un
„Sacrifice.. Les divers Combats de bêtes■, qui»
>j.s’y battent en tr’elles, ou. ave g desLommes»,
», conviennent aiudi beaucoup mieux àun Pa^
3) lais ôc. à une Fête, qu’à un Sacrifice ôc à un*
>»Temple » d'autant plus que les anciens Ber-
», fes .n’avoient poin t de Temples » comme j e;
„ J ’a.y prouvé, après Hérodote & d’autresan-
„c ien s Auteurs.v Monfieur Chardin repre—
,»fente à.la pag, 70. un de fes Combats entre
,» un Lion & un Taureau ordinaire, avec deuxi
cornes » ôc dit qu’on, donne, encore. aujour,-c
», d’huy , dans lès Fctes ôc dans les Spectacles.
s* des Per fans,, de ces fortes de Combats'au;
„.peuple';.ôc qu’o n fait toujours, enforte que
„ l e Lion remporte la victoire, parce que cet:
», animal eft l’emblcme de la Monarchie Ber-
„ iane.. Figueroa.Fe Contente de dire, à lapag4.;.
»,15e. qu’on voit un Lion qui déchire uns
,, Taureau ,.ôc que le Sculpteur a fi bien rer,
„prefentéce Combat,qu’on n’y fçaûmit troui-
»»ver à redire , mais il ne parle, pas des eor^
„ nés de cét animal. Monfieur Thévenot.ea -
»»parle.de même dans./on Voyage (a)^ Ce.-
„.pendant^,
DÉ C O R I f ET EL’E LE B R U TN/ rf f f
55,pendantcomme je trouve quevous repre-
f e n t e o ut esl-es figures', ôc jufqu’aux moiiv-
„ dres ornements;, avec beaucoup plus d’e-
» r x a élit u de, que 1 es a ut res-, je m’imag in e que
„ c e s Melfieurs,wqui ont- tracé les chofes à la
‘„-legere, faute detemsynontp,as pris garde
„ que ce Taureaun’a/qu’une corne, ôc Moiv-
,,.fieur Chardin moins- que les autres, lui qui
„.reprefente cet animal farts a ir , ôc fans agré-
„-,ment,Ôc dans unepofture qui n’elt nullement
*»»,naturelle yôc directement oppofée à cel^e de
yy>Figuero4\' Au reltè-, fuppofé que cet animal
»» fuit tel que vous lereprefentez , je ne-croy
.„pas que ce fort-un Taureau', il me femble
„ .q u ’il a plus l’air d’un Cheval ou d’un Mulet, •
„ outre qu’il eft bridé*, ôc qu’il elbaj ufté conv
„ me un cheval. Je ne fçay fi/ce-ne-ierok pa$j
„ même un de ces Mulets des Indès, dont par-
\e Ctefidsifay,.qui relfembien t aux’che vaux,; *
», ôc donc il drt , • qu’il s’en trouve qui ‘fon t :
„ même plus grands , avec là crinière vior
„ lotte ».le corps blanc, les yeux.bleux, ôc le :
», fabot entier-, avec une corne noire; au m%ï;
», lieu du front, .Waneheaupreside la tête, ôc
„ ro u g e par la pointe. Il ajoute qu’pn fe fert^
„ d e cette corne pour faire des-coupes à boi-'
„ re, ôc que cet animal a une vigueùr'ôc unô -
,» vîteile'
(&,)>/» Indic. juxta exùeppithot. -e* XXV» '