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«cil rûme^ aufli-bien que les Carav an ferais. Il
y avoit quatr e grands fe nez-dansdacour de ce*
lui où nous êsÀsmss logez , avec un Canal d’eau
vy.ive, iLes Arméniens *y font leur demeure,
ôc y ont une petite Ciaa^elleeiev'ee^ qui re^
^fembie de loin aiiineotombier» ll-y a auflide.
pauvres Juifs en cette Ville , Sc une maifon
<où laMufique du Roy fe fait entendre.
Le vingt-rdeuxiéme , nous nous remîmes en
ch em in , par une -Pladne remplie de Villages,
.& fur le midy nous entrâmes dans les Montagnes
, aind on ne pût faire ce jour-ld que
c in q lieues. -Le lendemain nous avançâmes
Jufques à Corondara^ d <r. lieues duCaravanfe-
/,ray , où nous avions pafle la nuit, après-quoy
ayant lailfé Sultanie à une Lieuë de no us, on
-alla pafler la nuit au Caravanferay de Kara-
*boeldgaprès une marche de 8. lieues. Un
»chien courant -quej” a vois ■> y prit dans la Plaine
un petit animal nommé T^its-jan, qu’il m’apporta
en v ie , &c un autre peu après, je les fis
e venir et pour les conferver. C ’eft une efpe-
«ce de rat de campagne , de la grofleur d’un
écureuil, qui a la queue courte, & le poil de
la couleur d’un lapreauaulfi-bien que la forme
, hors qu’il a la tête plus groffe, &c les
•deux dents de deflous la moitié plus longues
que celles de deflus*. Il a aufli les pattes de devant
plus courtes que celles de derrière, avec
C e ij qua-
1707;
XX, M
s