$yL R E M A R Q^ü E %.
J’ay aulïi trouvé une pieee de Colomnefans
c a n e lû.res 3 differente de toutes les autres, qui
a adl pieds d’épaiffeur, ôc u . pieds 4. pouces
de hauteur, d’où l ’on doit conclure qu’il y*
en a eu plusieurs autres femblablçs-
Il refte à parler des Tombeaux de JSUxiRu~ '
flan y reprefentez par Monsieur Chardin, au
nu un 74, £ur quoy j ’obferveray en premier,
lieu , que le tout y eff mal placé , ôc ne fçau-
roit le voir en meme-tems de la maniéré dont
ils font reprefentez, fuivant les regles.de la
perfpeétive v. fur-tout. les deux figures à. che-,
val avec l’anneau , ôtceile qui fort-du milieu
xlu Rocher, qu’il a placées au Levant,.au lieu
qu’elles* dévroient être au Couchant r à 3^0.
pas des Tombeaux, outre qu’on ne les fçauroit
voir de loin. De plus* les figures, parmy lef-
quelles fe trouve celle qui- fort du Rocher
dévroient être beaucoup-plus bas que celles'
qui tiennent l’anneau v & i f n’y en dovroit
avoir que 7. au lieu de %. fçavoir 3.. à la aroi~
te , & z- à-la gauche de la figure qui fort du
Rocher \ outre que ces cinq là, qui fontder-;
riere:une muraille, connue, je Lay. ©bfervé à
lapag.,364. du Tarn. IV. ne doivent, paroître:
que jjufqu’à la poitrine $ &c la 7. quia-les mains
c roi fée s fur le corps. ^ e ff en deçà de la mu*
»aille , à droite.
Uédifice quarré que Moniteur Chardm
t> E C 'O R N'E I^L I. E- L E BRUYNv.
place au-delà du dernier Tombeau ,- dévroit
être vis- à-vis du premier, avec un auffi grand
nombre d’ouvertures differentes'y que je lui
en ay donné dans la Planche. J’ay reprefen-
té la véritable flruéture- d’un de ces Monuments.
Quant aux quatre Rèprefentations >
que'Moniteur Chardin a placées au-deffous de-
ms Tombeaux,elles mexiftent certainement?
que dans le deffein qu?il en a donné. On en
pourradjuger , en les comparant' aux mien*
nés , Sc à celles des deux figures à cheval ,
avec l’anneau.
fl parut- un autre Voyage en1* 17’tx. écrit en’
L a tin , par Moniteur Engèlber Kempfer, dans le-*
quel on trouve auffi quelques Eftampesde Na*
xi Ruflan &c de Perfipolis ,. que j’ayexaminées’
ave c foin-,-p our en d é c o uvr ir 1 esd ç-fant s ,^ave o
la même exactitude que j ’ay examin é celles,d&
Moniteur Chardin; A la vérité:, l ’Auteurde
ce- Voy age déclare dans fa Préface , -qu’outre
plufieurs difiicultez qu’il a eues à furmonter ,*
au te,ms de- la publicâtion de fon Livre priera
ne lui a don.néplus de chagrin que: l’ignorance
des Graveurs, qui ont três-mal réüfliàeo-
pier en petit le.s deffein s originaux , faits de •
fa propre main fur les lieux av eo toutei 1 e-
xaétitude poflible. M ajoute que fi- ces Eftam-
pes n’euffent été absolument néc.effaires, pou»
^intelligence des chofes^il les auroit retrarw
chées ■